Saône et Loire économie

Vers la fusion des CIFA de Mercurey et de Mâcon ?

Vers la fusion des CIFA de Mercurey et de Mâcon ?

L'entité totaliserait 10 % des apprentis de Bourgogne-Franche Comté. Le scénario a été clairement évoqué par Bernard Echalier, Président de la CCI de Saône et Loire à l'occasion de la visite du CIFA de Mercurey par Jehan-Erick Winckler - Sous Préfet de l'arrondissement de Chalon.

Bernard Echalier, Président de la CCI de Saône et Loire, Gérard Baudot - Directeur du CIFA de Mercurey et Antoine Diaz - Administrateur et Vice-Président de la CCI de Saône et Loire ont présenté les grandes lignes du scénario sur lequel ils planchent depuis quelques temps maintenant. Une piste qui vise à mutualiser les centres de formations de Mercurey et de Mâcon avec la volonté de rationaliser les coûts d'exploitation, seule piste à terme permettant de réaliser un plan d'économie. Même si aujourd'hui, rien n'est clairement défini, toutes les équipes travaillent ardemment sur le dossier. 

A terme, la nouvelle structure juridique dont le statut reste encore à définir, devrait totaliser quelques 1700 apprentis, faisant d'elle, la principale structure dédiée à l'apprentissage de toute la grande région Bourgogne-Franche Comté. C'est dire l'ampleur de la tâche avec bien entendu la contrainte de l'éloignement entre les deux structures de formation. 

Avec un CIFA de Mercurey tourné vers l'interprofessionnel, dont les formations portent avant tout sur les métiers de bouche mais également la vente, la coiffure, la photographie et le CFA de Mâcon tourné davantage sur les métiers de l'automobile, les passerelles sont d'ores et déjà actées. 

Bernard Echalier a rappelé la volonté de Marie-Guite Dufay, Présidente de la région Bourgogne-Franche Comté sa volonté de faire de l'apprentissage une voie royale dans la région. Des propos prononcés à l'occasion des voeux de la Présidente ce mardi soir à Dijon. Des propos venus rassurer les spécialistes de l'apprentissage. 

Parallèlement aux difficultés liées à l'apprentissage, se posent désormais la problématique de la transmission de l'entreprise. Antoine Diaz a tenu à interpeler le Sous-Préfet sur les risques qui pèsent sur les entreprises en matière de transmission. "Il faut impérativement promouvoir l'apprentissage et faire évoluer les mentalités sur le sujet". 

Laurent Guillaumé