Givry

A Givry quand la panique est semée sans savoir d'où...

Voilà une affaire de cartouche de dioxyde de carbone qui a pris des proportions etonnantes au collège du Petit Prétan à Givry.

La scène s'est déroulée ce jeudi matin dans l'enceinte de l'établissement du Petit Prétan à Givry. Peu après le début des cours, un collégien commence à se plaindre de nausées et autres étourdissements ainsi que de picotements sur les avant-bras. Une capsule vide de dioxyde de carbone de 8 cm par 2 cm est pointée du doigt par certains élèves avec laquelle ils auraient joué en récréation peu de temps avant. L'affaire aurait pu en rester là sauf que effet psychosomatique ou pas, plusieurs autres élèves se plaignent de symptômes analogues selon la Préfecture de Saône et Loire contactée par info-chalon.com. Les gendarmes de la brigade de Givry situés à quelques centaines de mètres viennent faire un tour et ne constatent aucun problème spécifique. 

Au moment de clore le dossier, les gendarmes constatent l'arrivée tonitruante de 4 véhicules de sapeurs pompiers. La question de l'origine de l'appel est clairement posée d'ailleurs et devrait faire l'objet d'une attention toute particulière dans les heures qui viennent, puisque l'origine de l'appel semble indéterminée à l'heure à laquelle nous écrivons ces lignes. 

Notre confrère de Creusot infos informé du déploiement des services de secours a sollicité la Préfecture de Saône et Loire lui communiquant les premiers éléments en leur disposition, faisant état d'une possible "petite explosion d'une capsule de gaz". Ces premiers éléments n'ayant jamais été ajustés par la Préfecture, les faits en sont restés là. 

Sauf que l'évolution de la situation n'a rien à voir avec les premiers éléments fournis. La capsule de gaz était vide et inoffensive et a été totalement écartée par les sapeurs pompiers. Pour autant, afin de lever toute ambiguité, 97 collégiens ont été surveillés par les sapeurs pompiers appelés sur les lieux. Du côté de la Préfecture de Saône et Loire, il nous a été confirmé ce jeudi soir que 33 d'entre eux se plaignaient de nausées sans qu'aucun élément probant soit trouvé. Les sapeurs pompiers allant même jusqu'à suspecter des produits ménagers. Un non événement qui est très vite devenu un événement en quelque sorte. Les parents d'élèves ont contacté info-chalon.com pour exprimer leurs surprises face à la publication de l'article de Creusot-infos qui nécessitait une petite mise au point actualisée par la Préfecture de Saône et Loire. 

Laurent Guillaumé