Chalon sur Saône

Les sculptures de l'Avenue Nièpce à Chalon... poussées vers la sortie !

Les sculptures de l'Avenue Nièpce à Chalon... poussées vers la sortie !

Elles avaient alimenté les chroniques politiciennes au moment des élections municipales de 2014. Ce jeudi, la ville de Chalon a procédé à leurs désinstallations.

"On tourne la page d'une installation provisoire qui aura duré 3 ans" a lancé Gilles Platret ce jeudi après-midi à l'occasion de la désinstallation des sculptures installées par la précédente équipe municipale le long du parterre de l'Avenue Nièpce. Elles étaient en quelque sorte le témoignage vivant de l'opération portée par la ville de Chalon de 1989 à 2008 mais elles avaient également défrayé les chroniques politiciennes au cours de la campagne électorale. Préférant aller jusqu'au bout du contrat moral qui unissait la ville de Chalon et la galerie Bruno Mory, la ville de Chalon a anticipé légèrement la rétrocession qui était prévue.  Prêtées gratuitement, la ville de Chalon n'avait pris à sa charge que le transport et l'installation pour un coût de 2500 euros. Un coût analogue pour son démantèlement. Les six sculptures installées sur l'avenue seront donc démontées et renvoyées vers la galerie qui en est propriétaire (une chez l'artiste Charles Simonds à Maux). 

Une réflexion globale en perspective

Gilles Platret a annoncé pour l'occasion la mise en place d'un conseil consultatif citoyen visant à réfléchir sur la requalification de l'avenue Nièpce. Le maire de Chalon a évoqué l'idée de recentrer la circulation sur un seul et unique côté de l'Avenue, et le réaménagement des abords afin de mettre en avant l'architecture. Pour autant, il a souligné "l'absence d'urgence" dans le traitement du dossier et que toutes les pistes étaient ouvertes. Sur la question de la présence de sculptures monumentales, Gilles Platret a annoncé la donnation prochaine de sculptures d'une artiste "qui a un fort attachement à Chalon sur Saône".

Profitant du moment, il a été également annoncé la refonte complète du parking du 19 mars 1962 avec la volonté de réorganiser le parking, et de potentiellement créer de nouvelles places de stationnement. Sur la question de la création d'un monument aux morts dédié aux victimes de la Guerre d'Algérie, le maire a rappelé qu'il n'amputera pas les capacités de stationnement. 

Laurent Guillaumé