Saône et Loire

Concours des Grands vins de France à Mâcon - Une crédibilité encore accrue

Concours des Grands vins de France à Mâcon - Une crédibilité encore accrue

Le 62e Concours des Grands vins de France à Mâcon se tiendra le 16 avril. A nouveau, toutes les régions viticoles de France ont répondu présent. Le nombre d’échantillons est en hausse. Les dégustateurs sont donc invités à rejoindre les rangs des jurés. Des inscriptions spontanées sont enregistrées. Les profils sont plus féminins, plus jeunes et plus professionnels. Le Comité organisateur continue ses efforts de communication. Ainsi, les 35 millions de macarons apposés apportent toujours une réelle crédibilité et une plus-value aux vins primés à Mâcon.

Après deux années de baisse, suite au nouveau règlement douanier, le Comité des Salons & concours de Mâcon a réalisé un « gros effort de communication dans l’ensemble du pays » pour retrouver son niveau d’échantillons, se félicitait Bernard Delaye, le président du Comité. Pari gagné puisque le 62e Concours des Grands vins de France a d’ores-et-déjà vu 9.800 échantillons arriver de toute la France. Bordeaux fait toujours la course en tête avec 1.960 échantillons, suivis de près par la Vallée du Rhône (1.943). La Bourgogne (1.074) se contente logiquement de la troisième place à la vue de ses superficies moindres. Val de Loire (919), Beaujolais (858), Languedoc-Roussillon (844) et Provence-Corse (861) sont dans un mouchoir de poche. Les vins d’Alsace (688) et du Sud-Ouest (606) – qui sont différenciés des Bordeaux – arrivent ensuite. Ceux de Franche-Comté et du Jura (210) ferment la marche. Enfin, pas vraiment, puisque les vins de Champagne (313) sont dans la même catégorie d’effervescents que les Crémants, clairettes ou mousseux. Seuls 41 vins doux naturels participent.


Une importante organisation donc qui classe Mâcon parmi l’élite des concours vineux. Pour garder son rang de leader, le Comité est très attentifs au recrutement de ses jurés. 2.200 sont attendus le samedi 16 avril au Parc des expositions de Mâcon dès 9 h. De nombreux sommeliers sont inscrits, venant des quatre coins de la planète Vin (Etats-Unis, Allemagne, Suède…). 22 pays seront représentés au final. « Encourageant » pour tous, presque 250 inscriptions "spontanées" prouvent que le concours des Grands vins de France est une date clé dans l’agenda viticole. « Beaucoup de jeunes s’inscrivent et nous avons 15 % de femmes, soit le concours le plus féminin. C’est bien car elles ont d’excellents profils de dégustation et différents de ceux des hommes. Il en faudrait plus », reconnaissait Bernard Delaye, qui sait qu’en France la majorité des achats de vins sont fait par la gente féminine. Lui qui préside par ailleurs de la Fédération national des concours des vins a pris son bâton de pèlerin pour former des dégustateurs. Comme le Concours de Paris ou celui d’Avignon, le Comité de Mâcon organise maintenant des ateliers de formation gratuits. Deux sessions ont déjà eu lieu, formant tour à tour 150 jurés à Paris et 50 à Davayé. « Ce sont des formations pour des amateurs qui savent déjà déguster mais qui ont encore des difficultés à trouver leurs mots », précise Bernard Delaye. Les retours pour les vignerons n’en seront que plus intéressants avec des commentaires plus précis dans les fiches de dégustation.
Enfin, une quinzaine de journalistes de revues ou médias nationaux ont d’ores-et-déjà confirmé leur venue.
  



Cédric Michelin

L'Exploitant Agricole de Saône et Loire