Chalon sur Saône

Vers la refonte du régime des dérogations dans les écoles de Chalon sur Saône

Face à la menace de fermetures qui pèse sur un certain nombre de classes à Chalon sur Saône, Gilles Platret a évoqué la question de la remise à plat du régime des dérogations.

Sur le dossier des écoles Laennec, Vivant Denon et Pauline Kergomard, le maire de Chalon sur Saône a évoqué le dossier de la refonte du régime des dérogations. Sur l'école maternelle Laennec, Gilles Platret s'est dit insatisfait de la position de l'Inspection Académique et ce d'autant plus que la ville de Chalon a investi 175 000 euros l'année dernière pour la remise aux normes en terme d'accessibilité et pour la restauration scolaire. "Il s'agit de péréniser les équipements" a insisté le maire. "Il faut sauver la classe menacée et se pose la question du régime des dérogations accordées qui mettent en péril des classes". "On doit mieux gérer les demandes de dérogation et ne pas répondre systématiquement de manière favorable. Un réglement de suiv est à venir". 

Même son de cloche du côté de l'école élémentaire Vivant Denon où Gilles Platret a pointé du doigt l'empressement de l'Education Nationale alors que les effectifs CHAM ne sont pas encore connus."Il nous est impossible de se projeter". Pour Pauline Kergomard, "il faut tout faire pour éviter la fermeture d'une maternelle". 

Sur le dossier Jean Lurçat, le maire a souhaité réagir sur des propos lus dans la presse au sujet de la question de la classe des moins de 3 ans. "Je tenais à préciser que le dispositif existe aujourd'hui mais qu'il n'est pas question d'institutionnaliser le dispositif pour le moment. Si on institutionnalise, cela coûtera de l'argent mais je suis prêt à le faire mais seulement après une expérimentation menée dans un quartier dit prioritaire - A la rentrée, c'est dans le quartier des Près Saint Jean que l'expérimentation sera menée, "mais que les choses soient claires, il n'est pas question de suppléer à la nounou".

Laurent Guillaumé