Chalon sur Saône

Nouvelle convention, nouvelle dynamique à la Maison de la justice et du droit de Chalon sur Saône

Nouvelle convention, nouvelle dynamique à la Maison de la justice et du droit de Chalon sur Saône

Vendredi, l’Espace jeunesse a accueilli du beau monde pour le renouvellement de la convention entre la Ville, l’Etat, la Justice et toutes les associations et services partenaires de la Maison de la Justice et du droit.

La table où s’assoient les signataires de la convention est longue. Protection Judicaire de la Jeunesse (PJJ), Service de Prévention et d’insertion pénitentiaire (SPIP), Chambre départementale des notaires, Centre d’information sur le droit des femmes et des familles (CIDFF), l’aide aux victimes avec l’AMAVIP et d’autres… et au centre le Préfet Gilbert  Payet, le maire Gilles Platret, la présidente  du TGI Chalonnais Catherine Grosjean et le procureur Christophe Rode. De l’aveu de ce dernier, c’est d’ailleurs grâce à sa collègue présidente, Mme Grosjean qui a  donné un vrai « coup de turbo » que la Maison de la justice et du Droit renouvelle ce vendredi sa convention de partenariat. Avant de partir pour Bourg-en-Bresse, le procureur chalonnais aura connu une réhabilitation du palais de justice, la construction d’un nouveau tribunal et le renouvellement de cette convention, restée en sommeil un temps. Le matin même, trois nouveaux délégués du procureur avaient prêté serment au tribunal correctionnel. Des agents de médiation précieux dont le concours peut faire gagner du temps aux justiciables et alléger des procédures.

Le document conventionnel définit le rôle et la mission de chacun dans la bonne marche de l’organisme. Le préfet s’est d’ailleurs dit « impressionné » par  l’activité de la MJD dont les statistiques lui ont « donné le tournis. Dans un contexte difficile, cela prouve un engagement fort et une foi dans la mission de la justice. C’est une façon plus directe, plus proche, plus immédiate d’apporter des réponses ». Pour Gilles Platret, le maire de la Ville, qui met à disposition des locaux, le savoir du service communication municipal et un agent d’accueil, il réalise « une démarche citoyenne au bénéfice de nos concitoyens. C’est toujours difficile psychologiquement pour une victime de faire valoir ses droits, de dépasser le repli sur soi ». L’occasion pour le maire d’évoquer la vidéo protection, de répéter que la sécurité ne peut être efficace que si on en possède une « vision panoramique ». A Mâcon, la mairie ne met pas d’agent d’accueil à disposition de la MJD locale mais un greffier – comme à Chalon- assure la coordination. Chaque structure favorisant la médiation agit, dans le département, selon les moyens , humains et financiers, qu'on lui attribue.

F.G.

 

Notre précédent article sur la MJD : http://www.info-chalon.com/articles/chalon-sur-saone/2016/03/15/20459/a-chalon-la-maison-de-la-justice-et-du-droit-encore-meconnue-mais-diablement-utile/