Chalon sur Saône
L'association "Les arts dans ma rue" entend prévenir plutôt que laisser dépérir, parce qu'il y a péril en la demeure...
Publié le 12 Avril 2016 à 18h19
Dotée du don d’ubiquité, l’association chalonnaise « Les arts dans ma rue » a été omniprésente durant le récent Quartier de lune des Aubépins, ses membres arborant par ailleurs un brassard noir censé matérialiser leur inquiétude pour l’avenir du creuset artistique en milieu urbain rapporté à la cité de Niépce. Se voulant l’interface entre le CNAR (Centre national des arts de la rue) de Chalon-sur-Saône, l’unique structure du genre au sein de la grande région Bourgogne-Franche-Comté (il y en a treize en France), et les institutions, elle brûle du désir de faire preuve de pédagogie, histoire d’écarter en amont l’irréparable en aval…
Des porte-parole d’une cause qu’ils estiment juste
Il n’entre nullement dans les intentions de l’association de rester les deux pieds dans le même sabot en assistant sans mot dire à l’hallali, encore moins d’être la rédactrice de la chronique d’une mort annoncée, celle du CNAR (alias l’Abattoir) en l’occurrence. Car une sérieuse menace pèse sur sa viabilité future, d’origine financière notamment, et sans un vigoureux nerf de la guerre, alors adieu veau, vache, cochon, couvée…Pour ce qui a trait aux arts de la rue, c’est le point névralgique par excellence. Aussi, l’association « Les arts dans ma rue » préconise-t-elle dans un premier temps d’informer le public sur le fonctionnement d’un CNAR en général, celui de Chalon en particulier via sa page Facebook et son site. Des actions citoyennes auront lieu afin de promouvoir celles du CNAR en question. Certes il y a la vitrine du festival Chalon dans la rue, mais également les Quartiers de lune, les résidences à l’Abattoir avec régulièrement des sorties de chantier, les chantiers participatifs (à titre d’exemple, huit cents personnes ont participé en 2014 à un degré ou à un autre à la construction de la géante en osier Aubépine Lampion)…c’est un travail qui s’étend sur toute l’année. Pour l’association, « c’est un apport gratuit de culture. Il ne faut pas oublier les ateliers avec les scolaires, qui amènent les familles à se rencontrer. Si le CNAR, qui est un cadeau, disparaît, on n’aura plus rien », a-t-on amèrement déploré. D’où le bâton de pèlerin empoigné : « Nous voulons faire entendre la voix des gens qui aiment les arts de la rue. »
180 adhérents en une semaine !
L’association, coprésidée par Etienne Boggio et Georgina Glorieux, vit actuellement une véritable explosion démographique, signe tangible d’une prise de conscience. Portée sur les fonts baptismaux le dimanche 3 avril, elle comptabilisait le même jour cinquante adhérents. Une semaine plus tard, au soir du dimanche 10 avril : cent quatre-vingts ! Si ce n’est pas une croissance exponentielle…d’autant plus que rien n’est figé, et que bien d’autres suivront à n’en point douter, eu regard de l’effet boule de neige. L’objectif déterminé est de cinq cents personnes inscrites très rapidement. Renseignements : 06.17.45.49.28, 06.61.31.40.16 ; www.lesartsdansmarue.org; Facebook « Les Arts dans ma rue » ; [email protected]
Une lettre pour être au fait des discussions et décisions de la RAP
Une lettre missive a été adressée le lundi 11 avril au premier magistrat de Chalon-sur-Saône Gilles Platret par l’association (avec une copie pour Benoît Dessaut, l’adjoint en charge de la culture et du patrimoine), dans laquelle son souhait d’être destinataire du procès-verbal de chaque Conseil d’administration de la Régie Autonome Personnalisée (gestionnaire du Pôle Arts de la rue) est mentionné. La raison s’avère très simple : elle ne peut y assister, car statutairement cela lui est impossible. L’association requiert d’autre part une modification des statuts de la RAP, permettant ultérieurement sa présence lors des Conseils d’administration, en qualité d’association invitée, car elle guigne le rôle d’interlocuteur crédible dès que possible. A ce propos, une réunion du Conseil d’administration s’est déroulée ce lundi, tandis qu’une seconde a été programmée pour le mercredi 13 avril. Et entre, les deux, ce mardi 12 avril, les financeurs doivent débattre du devenir des arts de la rue au plan local…
Michel Poiriault
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