Grand Chalon

CRISE DES BUS DU GRAND CHALON - La dernière tentative de conciliation entre les mains du Grand Chalon

CRISE DES BUS DU GRAND CHALON - La dernière tentative de conciliation entre les mains du Grand Chalon

Les membres du Comité des usagers du réseau de bus du Grand Chalon ont élu à l'unanimité Anissa Lecoustre, comme porte-parole du mouvement. Un souhait également formulé par le Grand Chalon afin d'entamer des négociations moins politisées.

Mardi dernier, les membres du Comité des usagers du réseau de bus étaient réunis en plénière à la salle Dumont de Lux afin de refaire un point sur les dernières avancées du dossier des bus du Grand Chalon et de l'application depuis le 1er janvier du transport à la demande sur la partie sud de l'agglomération. Depuis maintenant le mois d'octobre 2015, les usagers n'ont eu de cesse de relever ce qu'ils considèrent comme des incohérences dans le dispositif, "censé améliorer le quotidien des usagers". Le ton entre les deux parties n'a eu de cesse de monter même si à un moment donné, l'impression d'une sortie de crise avait été soulignée de part et d'autre. 

Depuis la hache de guerre a été une nouvelle fois déterrée, considérant "qu'aucune avancée majeure n'avait été concédée". Du côté du Grand Chalon, Sébastien Martin en tête, n'a eu de cesse de dénoncer le coup politique porté par l'ancienne majorité, s'attaquant notamment à l'ancien Vice-Président en charge de la mobilité,Jean-Noël Despocq. Le 26 avril au soir, Sébastien Martin, prenant en main le dossier, préalablement géré par Eric Mermet, Vice-Président en charge des transports, aurait fait valoir selon le comité des usagers, d'extraire des négociations des représentants jugés trop politisés. 

Exit donc les représentants dont leurs seuls noms évoquaient éventuellement une connotation politisée, et champ libre à Anissa Lecoustre, dont l'indépendance a été réaffirmée mardi soir en réunion publique. 

Malgré quelques petites avancées sur la ligne 5 depuis Saint Marcel dont les usagers ont regretté "devoir céder la place à la ligne 3 en terme d'accessibilité au centre-ville", les usagers de la ligne 5 ont considéré que la priorité du combat devait être mené pour la ligne 2. A Châtenoy le Royal, les représentants ont réaffirmé leurs dénonciation de " ce deux poids deux mesures" dans les décisions. "En dehors de vouloir nous diviser, on a très peu d'espoirs" a confié Gérard Bouillet. "On est apolitique et on le réaffirme, on est là pour le bien des usagers. Si on doit laisser le combat à des gens non politisés, on le fera mais nous sommes écoeurés par la tournure du dossier". 

"Une ouverture de négociations à condition que de considérer que le mouvement est citoyen et rien d'autre"

Anissa Lecoustre, fraîchement élue à main levée porte-parole officielle du collectif, a tenu à réaffirmer les conditions de son engagement. "Nous sommes des adultes sans aucune appartenance politique mais des gens qui prennent le transport collectif et nous ne souhaitons aucune étiquette sur le front". 

Ce sont deux nouveaux allers-retours qui devraient faire leurs apparitions sur la ligne 2 mais le Comité des Usagers entend réclamer d'ores et déjà 12 A/R quotidiens avec un passage toutes les heures. Une proposition intangible sur laquelle Anissa Lecoustre entend aller au combat. 

Laurent Guillaumé