Opinion

Au sujet de l'avenir de Mardor à Couches et son transfert à Chalon sur Saône… le sentiment de Rémy Rebeyrotte

Maire d'Autun et Président du Grand Autunois-Morvan

L'avenir de Mardor


Concernant l’avenir de Mardor et les évolutions que cela entraînerait sur le Couchois et le Grand Autunois Morvan, je souhaite simplement rétablir quelques vérités :
Tout d’abord, personne, ni au sein du comité de suivi, ni au sein du personnel, n’est contre le projet de Village Répit Familles (VRF) ; bien au contraire, c’est un excellent projet d’avenir pour notre territoire.
Le problème, c’est qu’il doit parfaitement s’articuler avec le déplacement des activités actuelles de la Croix Rouge de Mardor vers Chalon-sur-Saône. Et c’est là que le bât blesse.
Le bât blesse parce que les échéanciers annoncés ont la caractéristique suivante : si le repositionnement des activités de la Croix Rouge de Mardor vers Chalon-sur-Saône est parfaitement connu, acté et financé (permis de construire cette année, travaux en 2017 et déménagement en 2018), il n’en est absolument pas de même pour le projet VRF pour lequel subsistent de nombreuses inconnues, et notamment sur le financement. Ce ne sont pas 500.000 euros qui manquent pour l’instant, mais 5 millions d’euros sur 11 millions d’euros. Il faut donc rapidement que cette question du financement trouve une réponse et une réponse garantie.
Par ailleurs, le déplacement des activités de Mardor oblige à la création d’un nouveau SSR polyvalent sur Autun. Contrairement à ce qui est écrit, l’emplacement est bien acté : il s’agira du site actuellement occupé par l’ancienne caserne des Sapeurs-Pompiers. Mais là encore, il faut boucler le financement, en lien avec le Centre Hospitalier d’Autun et la Clinique du Parc.
Enfin, reste la question importante de l’évolution du statut du personnel, et de la gestion de la période transitoire entre le déplacement des activités de Mardor et l’ouverture du VRF sur le site et du SSR sur Autun.
Pour ma part, je propose que d’ici la fin de l’année, un protocole d’accord global soit signé entre toutes les parties prenantes, pour que chacun s’engage sur un financement, un échéancier, une évolution la plus précise possible de la situation des personnels, et cela dans tous les aspects du dossier. Cela permettrait d’amener tous les acteurs vers un projet d’ensemble, partagé pour notre territoire qui, dans cette affaire, pourrait perdre un nombre important d’emplois encore plus significatif si nous n’y prenons garde.


Rémy REBEYROTTE
Maire d'AUTUN
Président du Grand Autunois-Morvan