Châtenoy le Royal

18 juin, un Appel à une unité fraternelle pour la Patrie France

18 juin, un Appel à une unité fraternelle pour la Patrie France

L’Appel du 18 juin 1940, prononcé par Charles de Gaulle se doit d’être inscrit dans les commémorations solennelles et il revêt toute son importance mémorielle.

La Commémoration de l’Appel du 18 juin 1940 revêt toute son importance dans le contexte d’aujourd’hui ou le sens des mots Unité et par conséquence Solidarité, dans un esprit de Fraternité du peuple Français semble s’étioler au fil du temps pour laisser la place à une transformation radicale et souvent irrespectueuse d’un passé qui a ouvert les portes sur la Liberté.

C’est tout le sens de cet appel lancé par un homme qui a fait passer avant tout son devoir de citoyen français au service de la Patrie, certes avec de l’ambition, mais cette ambition comme l’a repris Madame le Sénateur Maire, Marie Mercier, dans son intervention du jour, était avant tout au service de son pays : la France.
Plus que des mots vains et plats, ce fut pour Charles de Gaulle, un appel à l’unité, à la résistance devant l’envahisseur, devant des méfaits sanglants ayant pour cibles des innocents pour la plupart du temps, des exactions portées par des délations. Une période ou l’abattement lié à l’envahissement faisait que la France et les Français perdaient leur âme, son histoire riche, son esprit conquérant.

Un homme a su relever le défi de ce découragement et mobiliser dans le coeur de la France et des Français afin que la liberté de vivre en paix puisse revenir et pour chasser cet envahisseur, imposant ses lois et ses principes souvent barbares. En commémorant cet Appel c’est de nouveau se rappeler que la France doit rester la France. Qu’elle a son Histoire, ses principes, ses habitants même si la mixité de maintenant est plus développée qu’à l’époque, mais que tous se doivent respecter cette entité fondamentale qu’est le sol français et ses racines indestructibles.

Le geste symbolique des dépôts de gerbes par Madame le Sénateur Maire, Marie Mercier; par le conseiller départemental Vincent Bergeret; par les membres de l’Union Française des Anciens Combattants ou des Anciens Combattants d’Afrique du Nord et leurs portes drapeaux, revêt tous son sens unitaire.

Un geste salué par la présence des élus du Conseil Municipal, par un représentant de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale, des forces de l’ordre à qui l’on doit encore un plus grand respect dans le contexte actuel liés aux actes de folies meurtrières d’individus sans foi, ni loi.

Un geste souligné par l’Harmonie Municipale et qui donne un ton musical nécessaire pou se recueillir et se souvenir en écoutant cet Appel du Général de Gaulle lu par des jeunes enfants des écoles de Châtenoy-le-Royal. Quelque part c’est un peu rassurant en concluant sur cette phrase de l’Appel : « Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! »

JC Reynaud