Samedi 9 juillet Jazz à Couches : Un concert sous le signe « de la note blanche » au Château et un final électrique sous chapiteau !

Notes bleues pour la « Note blanche »
Goûtons voir si le vin est bon.

Dans ce vieux lyric (!) bourguignon l’invitation est claire. Aussi le festival prend-il plaisir à donner à son public l’occasion d’apprécier les vins du vignoble couchois. Avec pour cadre le très beau parc du Château de Couches (XIIe XVe siècles). Cette année, à l’occasion du 30e Jazz à Couches, les vignerons ont préparé une dégustation toute particulière qu’ils ont dénommée La Note blanche. Voilà qui indique déjà sa couleur. Quant au reste, laissons aux hommes de l’art le soin de l’expliquer au moment de la dégustation.

Le concert qui va précéder ce set de Jazz à du goût présente un duo guitare violoncelle. Misja Fitzgerald Michel et Olivier Koundouno ont inscrit à leur répertoire les mélodies à la mélancolie rêveuse d’un artiste, un peu maudit, à tout le moins incompris de son vivant : le compositeur et chanteur folk anglais Nick Drake (1948-1974). Leur approche de son œuvre, leur style de jeu sont d’une particulière finesse.

Xavier Desandre Navarre :
Ma chair devint esprit et mon âme tam-tam

Batteur percussionniste d’exception, Xavier Desandre Navarre débutera cette dernière soirée sous chapiteau. Autour du musicien, tout est trop à sa place pour laisser penser à un capharnaüm. Et pourtant que d’hétéroclisme, qui fait penser à l’attirail alors invraisemblable du batteur de l’Art Ensemble of Chicago, Famoudou Don Moye. Mais en plus des toms en plusieurs tomes, des cymbales, des tuyaux siffleurs, des caisses claires, des flûtes faunesques, des appeaux, et des doigts, des mains, des bras, de la voix, il y a ces boîtiers à effets multiples qui font écho, transforment ou répètent le son à l’envie…

Ainsi, seul sur scène Xavier Desandre-Navarre joue et orchestre des rythmes intenses, des hymnes étranges. Une poésie instantanée.

Final Funk, Soul, Hip-Hop, Electro, Jazz
avec Electro Deluxe

Ils seront sept sur scène : une rythmique métronomique, un trio de cuivres qui claquent, des claviers qui arrondissent un peu les angles, tous jouant avec l’énergie d’une voix chauffée à blanc.

La sarabande rockeuse, par moment aussi un peu plus rêveuse d’Electro Deluxe, orchestre franco-américain, ne mettra pas longtemps à attirer à elle le public de Jazz à Couches.

On peut d’ores et déjà parier que le chapiteau aura du mal à tenir en place. 

Vous pouvez vous procurer dès aujourd’hui vos places sur www.jazzacouches.fr ou à la librairie Gibert Joseph, rue Général Leclerc à Chalon