Opinion

La section chalonnaise de la Ligue des Droits de l'Homme dénonce les pressions exercées sur le collectif Chalon Palestine

Communiqué


La section chalonnaise de la Ligue des droits de l’Homme est encore, comme tous nos concitoyens, sous le choc face aux événements tragiques qui se sont déroulés à Nice dans la soirée du 14 juillet.
Elle condamne avec détermination cet attentat.
Nous partageons évidemment le témoignage de solidarité aux familles des victimes de cet acte monstrueux, publié hier par LDH-France.
LDH-France appelle cependant, face à la violence et à la stratégie de la tension auxquelles nous sommes confrontés, à résister à la tentation d’y répondre par une restriction de la vie démocratique et des libertés publiques. C’est bien la capacité de mobilisation de la société civile s’appuyant sur
les principes de droits et de libertés qui constitue la meilleure garantie pour préserver les fondements de notre choix collectif de société.
C'est pourquoi la section chalonnaise de la Ligue des Droits de l'Homme est scandalisée d'apprendre que des pressions ont été exercées sur le collectif Chalon-Palestine par la Mairie de Chalon-sur-Saône et la sous-préfecture, afin d'empêcher cette association de mettre en place une action de solidarité avec le peuple palestinien ce samedi 16 juillet.
L'un des motifs invoqués serait « décence ». Serait-ce indécent de manifester sa solidarité avec une population qui souffre ? Serait-ce plus indécent que de maintenir les nuits bressanes ou d'autres concerts ?
LDH-Chalon dénonce, et dénoncera, toute récupération de drames à des fins de privation des droits humains les plus fondamentaux.

Chalon-sur-Saône le 16 juillet 2016