Chalon dans la rue

L'adjoint au maire de Chalon en charge de la culture répond à la lettre ouverte d'Alain Bernardin




Il est cocasse de vous voir donner, M. Bernardin, des leçons de gestion au Maire de Chalon quand on se souvient de la gestion catastrophique des Résidences Chalon Jeunes, dont vous étiez le directeur. Sans le soutien de la collectivité et notamment l’attribution d’une subvention publique exceptionnelle de 25.000 euros en 2014 – l’argent des contribuables M. Bernardin ! – les Résidences Chalon Jeunes n’existeraient plus aujourd’hui !

Pour assainir les finances de la structure, le restaurant qui accueillait depuis 46 années les résidents mais également des personnes de l’extérieur avait même dû être fermé. Il était pourtant, selon vos propres mots « une source de cohésion sociale ». Vous qui accusez aujourd’hui le Maire de « détruire les relations humaines de Chalon », vous apprécierez l’ironie de vos propos et l’amnésie dont vous êtes victime !


M. Bernardin, nul n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Accordez-vous un instant pour prendre connaissance des interventions de Gilles Platret lors des Conseils municipaux, dans la presse ou sur les réseaux sociaux et comparez avec votre lettre. Qui communique négativement sur sa ville M. Bernardin ?

Quand vous colportez de fausses rumeurs sur la fin supposée du festival, Gilles Platret s’engage à ce que la ville maintienne son niveau de financement jusqu’en 2019, confirmant une nouvelle fois que Chalon veut préserver sa vocation en direction des arts de la rue.

Quand vous alimentez des polémiques stériles et dégradantes pour l’image de notre ville, Gilles Platret travaille avec les responsables culturels régionaux et nationaux pour valider un plan de travail commun d'ici la fin de l'année 2016 : rédaction de la nouvelle convention triennale pour le CNAR, recrutement du nouveau directeur, réalisation désormais très certaine d'un quartier de Lune cet automne.


Le ton totalement déplacé de votre « lettre ouverte » et cette posture condescendante que vous prenez me font honte.


M. Bernardin, en 2016, Chalon-sur-Saône consacre plus de 11% de son budget de fonctionnement (près de 7 millions d’euros !) à la Culture alors qu’en moyenne, les villes françaises de plus de 10.000 habitants y consacrent moins de 9%. Et que dire de l’Etat dont le budget alloué à la culture dépasse à peine les 1% !

Chalon-sur-Saône est et restera une ville amoureuse des artistes et de la culture. Chalon-sur-Saône, ne vous en déplaise
, M. Bernardin, reste et restera le premier financeur des arts de la rue sur son territoire.

Benoît DESSAUT
Adjoint au Maire en charge de la
Culture et du Patrimoine

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