Châtenoy le Royal

La Paroisse du Bon Samaritain en prière pour la Paix

La Paroisse du Bon Samaritain en prière pour la Paix

En rendant hommage au Père Jacques Hammel, assassiné dans son église lundi dernier, les Paroissiens et la Municipalité de Châtenoy-le-Royal se sont unis dans le recueillement.

Pour ce dernier vendredi de juillet, les Paroissiens du Bon Samaritain en Chalonnais se sont recueillis dans la prière et autour d’une messe célébrée par le Père Jean-Robert Courtot, curé de la Paroisse.

Un office religieux emprunt de solennité, en présence de Madame le Sénateur Maire Marie Mercier et de conseillers municipaux et des paroissiens venus des communes composant la Paroisse du Bon Samaritain.
Instant de recueillement et de questionnement comme l’a précisé le Père Courtot dans son homélie : « Dans des périodes exceptionnelles apparaissent des hommes d’exception. Comment sommes-nous dans le contexte actuel ? Sommes-nous tous des ennemis ? Comment se comporter comme cela a pu se passer, par exemple, lors de la dernière guerre ? Avons-nous peur ? Mais de quoi ! »

Se basant sur les textes de l’Evangile :  « Nous sommes des êtres humains et nous devons nous comporter en être humain. Tu ne tueras point est au coeur de l’homme et particulièrement des chrétiens. Nous devons garder l’espoir, les guerres peuvent être longues mais elles se terminent toujours. Le Père Hammel était un serviteur au service de son sacerdoce par amour des autres.
Il ne faut pas douter de l’homme et nous poser la question de savoir qu’est-ce qui fait que des jeunes de 19 ans veuillent se faire tuer e chercher les raisons du mal : ces hommes peuvent changer et nous ne devons pas nous laisser séduire par la peur. Le mal fascine, captive et nous ne sommes pas sensés entrer dans ce mal. Le message de St Jean aujourd’hui est clair : Dieu est amour.»

Dans le fonds des consciences de chacun qu’une messe représente, cet instant de recueillement est aussi un moment de réflexion sur soi-même, sur ce qui a été la vie et sur ce que l’on peut en faire, dans cet esprit invoqué par le Père Courtot. Pas facile de vivre sa Foi, quelle qu’elle soit, mais il est une vérité qui ne trahit pas c’est de se dire que la personne humaine est la plus précieuse des richesses et que la Fraternité humaine transcende la souveraineté des Nations.

Un communiqué de l’évêque d’Autun, Benoit Rivière, écrit depuis les Journées Mondiales de la Jeunesse, donne tout le sens spirituel en ces moments de réflexion et de recueillement.

JC Reynaud