Opinion

La Poste et autres « services » à la campagne, des « se(r)vices publics » au service de qui ?

Le coup de gueule du jour sur info-chalon.com

Alors que des milliards ont été déversés avec les résultats que l'on sait pour des « zones urbaines » rebaptisées « banlieues » afin d'acheter (le vote) de populations qui ne semblent souvent pas très désireuses de se fondre dans la communauté française, on a renommé les campagnes « zones rurales » et simultanément démantelé par un long travail de sape, tous les plans « d'aménagement du territoire » en supprimant trésoreries, régiments, gendarmeries, écoles, gares et lignes ferroviaires, agences EDF-GDF & télécom, postes et autres services publics...au nom de la désertification des campagnes...qui se désertifient d'autant plus qu'on ne peut plus y vivre correctement. Et ce alors que de nombreux citadins ne demandent qu'à fuir la ville et veulent désormais vivre à la campagne pour sa qualité de vie et sa (relative) sécurité ! Les « zonards ruraux » (ex-campagnards) autochtones ou « rurbains » ont bravement subit depuis des années la perte de leurs services publics, dont La Poste mais sans diminution (bien au contraire) de leurs impôts locaux, « convaincus » par leurs représentants que l'agence postale (au frais du contribuable qui a toujours payé les services des ex. PTT, tous comme ceux d'EDF-GDF ) était désormais l'alpha et l'oméga du  « progrès en zone rurale ». Avec toutefois de solides résistances et quelques bémols, des citoyens et élus de tous bords politiques pas dupes de cette opération d'enfumage à échelle nationale concoctée par l'énarchie et autres grandes écoles hors-sol vassales d'innombrables lobbies sauf celui des citoyens-électeurs-contribuables, défendent avec succès, qui leur bureau de Poste, qui leur école ou autre service public qui n'ont désormais de « service » que le nom, par exemple en Saône-et-Loire.                                                      

                                                                                                                                                                                                                                                                        C.B.