Cinéma
Aux 5 Nefs de Chalon en ce moment, un spin-off digne de l’ « esprit Star Wars » : « Rogue One ».
Publié le 05 Janvier 2017 à 21h25

Actuellement programmé aux 5 nefs de Chalon, « Rogue one. A Star Wars story »*, au moment de sa sortie en salle, pouvait faire craindre le pire aux fans de la saga Star Wars. Finalement, c’est plutôt une agréable surprise.
Si lire la presse écrite quotidiennement permet sans doute de se tenir au courant de ce qu’il se passe d’à peu près important ici et là, sa seule lecture ne suffit malheureusement pas pour être bien informé. J’en veux pour preuve quelque chose qui m’est arrivé récemment.
Inconditionnel du réalisateur George Lucas depuis le tout premier Star Wars qu’il m’a été donné de voir – l’épisode IV : Un nouvel espoir –, et ayant lu je ne sais plus trop où qu’il en sortirait désormais un par an à compter de celui de 2016 – l’épisode VII : Le réveil de la Force –, je m’étais figuré que Rogue one, actuellement à l’affiche dans la plupart des cinémas de l’Hexagone, était le 8ème épisode de la saga. Sauf que, contrairement à ce que j’avais cru comprendre, et en dépit d’un matraquage commercial et médiatique d’une rare intensité, d’après ce que m’en ont dit mes proches, Rogue one n’est nullement la suite des sept premiers Star Wars. C’est ce que l’on appelle un « spin-off ».
Qu’est-ce qu’un « spin-off » ? Je l’ai appris à mes « dépens », un « spin-off » est une production dérivée d'une précédente œuvre, ayant pour cadre le même univers de fiction sans pour autant avoir nécessairement de personnage en commun avec elle. Pour le dire autrement : quelque chose dont l’objet est de mettre en perspective un (ou plusieurs) point(s) abordé(s) rapidement dans un autre film, généralement connu, comme l’est par exemple l’épisode IV de Star Wars.
Mettre en perspective un point de l’épisode IV en question, c’est précisément ce que fait Rogue One. Comment ? En revenant en détail sur ce qui, dans ce dernier, permet à la princesse Leïa, lorsqu’elle récupère les plans de « l’Etoile de la mort » - l’arme de destruction massive mise au point par l’Empire pour soumettre tout ce qui ramène encore sa gueule –, de retrouver le sourire, la détention de ceux-ci par la Rébellion qu’elle dirige constituant une condition sine qua non pour libérer à plus ou moins brève échéance la galaxie de la domination impériale.
Avis, donc, aux « Starmaniaques » (les fans de Star Wars) qui, comme moi, n’auraient pas encore percuté : en allant voir Rogue One, vous ne saurez pas ce que devient ce bon vieux Luck Skywalker, qu’on avait laissé il y a un peu plus d’un an, à la fin de l’épisode VII, complétement défait, le regard éteint, fringué n’importe comment et, de surcroît, mal rasé. En revanche, vous materez un film dont il serait difficile de prétendre qu’il s’affranchit de l’ « esprit Star Wars », des codes et de l’univers de la saga. Même si les incontournables sabres lasers bourdonnant ne sont de sortie qu’à la toute dernière scène de Rogue One, vous ne resterez nullement sur votre faim, n’exigerez pas d’être remboursés et ne crierez pas à l’arnaque du siècle. Ceci pour plusieurs raisons : Dark Vador, R2D2 et C3PO font un petit coucou, tels des guests stars dans un concert de rock ; la panoplie de créatures chelous a été déployée : on trouve même, sous les traits d’une sorte de Bruce Lee ensoutané ce qui, dans les épisodes I, II et III de Star Wars, s’il ne lui manquait cruellement un sabre laser, aurait été qualifié sans hésitation de « chevalier Jedi ».
Bref, tout ce qui a fait le succès de l’univers issu du cerveau fécond de George Lucas est dans Rogue One. Et dans la mesure où ce dernier permet de comprendre comment il fut possible pour la Rébellion, dans l’épisode IV, de dézinguer l’ « Etoile de la mort », il serait vraiment dommage, du moins si l’on est « Starmaniaque », de ne pas faire un détour par la case 5 Nefs pour en prendre plein la vue, alors même que le film se trouve encore à l’affiche.
Samuel Bon
*2016. Durée : 2 h 15.



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