Chalon sur Saône
La triplette Huster-Chauvin-Lopez a soufflé le show...et le chaud, dans Avanti à Chalon
Publié le 04 Février 2017 à 15h54

Comédie américaine portée sur les fonts baptismaux par Samuel Taylor en 1968, puis transfigurée en film quatre ans plus tard, la dramaturgie d’Avanti, tout bien considéré, recèle une lumière qui s’affranchit allègrement des frontières du genre artistique. Certes, on y rit pas mal car l’humour s’érige en pièce maîtresse, mais pas seulement...la pesanteur de rapports amoureux contrariés fait le reste pour solde de tout compte. Et in fine l’on coupe la poire en deux !
Une lente montée en puissance, l’apogée, puis le déchirement de la réalité
Les Théâtrales de Pascal Legros productions montaient ce vendredi soir dans une salle Marcel-Sembat de Chalon-sur-Saône remplie à souhait, sur la quatrième marche (déjà !) d’une échelle de grandeur qui en compote six pour la saison 2016-2017. Cette fois ce sont Francis Huster et Ingrid Chauvin qui en étaient les têtes d’affiche, même si le second couteau Thierry Lopez a fait bien mieux que se défendre…Le moins que l’on puisse écrire est que les prémices de la romance n’ont pas démarré sur les chapeaux de roue. En effet, Georges Ben Clairborne, richissime homme d’affaires d’outre-Atlantique, apprend la mort accidentelle de son père, et doit se rendre à Rome pour y régulariser les formalités administratives. Il rencontre là-bas Alison Miller, une comédienne anglaise, également présente dans la capitale italienne pour les mêmes raisons, sa mère étant décédée dans la voiture que conduisait le paternel du businessman. C’est pendant ce laps de temps dédié à l’obtention des diverses autorisations afin de faire les choses dans les règles que ça s’est corsé. Les réseaux Internet défaillants, les bureaux aux horaires inadéquats, jusqu’aux cercueils disparus dans la nature, rien n’aura été épargné aux deux descendants ! Et ce qui devait arriver arriva…Cupidon passa par là et décocha ses flèches. L’histoire d’amour entre deux êtres que tout opposait –lui, taciturne et préoccupé par les questions de rentabilité financière, et elle, prête à saisir les occasions à portée de main afin de croquer dans la vie à pleines dents- finit par s’imposer sans coup férir. Engagé par Georges, histoire de le guider « dans les méandres de la bureaucratie italienne », Baldo, Italien bon teint, n’aura cessé de faire ce qui est en son pouvoir pour qu’une conclusion en bonne et due forme soit au rendez-vous. « Rome, c’est le jardin d’Eden », a-t-il proclamé. Effectivement, ça l’a été pour les tourtereaux. Jusqu’à un certain point toutefois…Bloquée initialement aux Etats-Unis au motif de mariage de sa sœur, l’épouse de Georges de se pointer à Rome…Le tourmenté businessman, qui avait sérieusement envisagé de ne pas mettre le cap sur Saint-Louis, dans le Missouri, mais de partir à Londres en compagnie de sa nouvelle muse, a dû revoir sa position. Et rentrer dans le rang la tête basse. Qu’à cela ne tienne. Au regard de l’illégitime vécu amoureux, rien n’a été complètement perdu. A l’instar du père pour l’un, de la mère pour l’autre, amants douze années durant qui se voyaient en cachette un mois par an, Georges et Alison ont décidé d’adopter le même principe. Transition en douceur a minima, pour ne pas rompre le fil conducteur. Décidément, la vie est un éternel recommencement…
Une belle distribution
Dans son rôle de magnat coincé et abrupt qui peu à peu a laissé place à une humanité bonifiée par des sentiments liés aux débordements de son cœur, Francis Huster…a fait du Francis Huster. Sobre, impeccable, au-dessus de la mêlée, comme deux de ses partenaires. Ingrid chauvin est l’un d’eux, laquelle a montré un visage rayonnant, la crédibilité tissant sa toile sur fond de prégnance et de pétulance. Quant à Thierry Lopez, il a fait montre d’une grande capacité à se mouvoir en toute décontraction, se hissant superbement à la hauteur de ses prestigieux complices, avec une aisance stupéfiante qui n’aura pas échappé aux spectateurs. Pour compléter le tableau, mentionnons Alice Carel, Romain Emont et Toni Librizzi, mieux que des faire-valoir.
Michel Poiriault



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