Chalon sur Saône

Thierry Lhermitte se confie à info-chalon.com, avant de venir jouer à Chalon le 23 mars

Thierry Lhermitte se confie à info-chalon.com, avant de venir jouer à Chalon le 23 mars

Le théâtre de boulevard va s’en payer une bonne tranche le jeudi 23 mars à 20h, salle Marcel-Sembat à Chalon-sur-Saône. Dame, c’est que Thierry Lhermitte et Bernard Campan seront les fers de lance de la pièce »Le Syndrome de l’Ecossais », inhérente aux Théâtrales, aux côtés de Christiane Millet et de Florence Darel. Lorsque deux couples passent, en tout bien tout honneur, une soirée ensemble, l’imprévu peut survenir incidemment et se révéler décontenançant en ouvrant la porte à un tas de quiproquos. C’est pile-poil, ça ! Signalons quand même que ce n’est plus la peine de vous précipiter, puisqu’il n’y a plus de places disponibles. Interview de Thierry Lhermitte pour info-chalon.com

Pouvez-vous nous donner votre version du Syndrome de l’Ecossais ?

(rires). « Ah, Le Syndrome de l’Ecossais ! C’est un syndrome très peu connu et qui consiste à porter des kilts dans la journée quand on n’est pas Ecossais. C’est une maladie psychiatrique ! »

Quels sont les tenants et les aboutissants du rôle de Bruno, que vous incarnez ?

« C’est un auteur, un romancier, bobo, qui a la soixantaine. Il est assez suffisant…et alcoolique ! »

Comment expliquer le succès de cette comédie ?

«Je n’en sais rien, mais il faut que ce soit de qualité, j’imagine. Les gens rient beaucoup, c’est bien et déjà pas mal pour une comédie.»

Vous qui n’aviez jamais eu Bernard Campan comme partenaire sur les planches, ce doit être du gâteau que d’œuvrer ensemble ?

« Ah oui, oui, c’est du gâteau, vous avez raison, c’est un régal. On est très heureux tous les quatre. »

Au cours de votre carrière le cinéma a pris une part prépondérante. Est-ce avec lui que vous avez le plus d’affinités ?

« Non, franchement, il  n’y a que le projet qui fait l’intérêt. Il y a des films merveilleux à faire, des pièces aussi, et d’autres qui le sont moins. C’est sans rapport avec le média. »

Quel est votre meilleur souvenir, toutes disciplines artistiques confondues ?

« C’est sur scène qu’on a le plus de satisfactions, parce qu’on a la récompense du retour  du public immédiatement, comparativement au cinéma ou à la télévision. Là, c’est toujours un an plus tard,  on est sur autre chose, on a autre chose à penser.  C’est au théâtre qu’on a la vraie récompense. » 

Entre la virtualité des rôles et votre penchant pour l’informatique, les mathématiques, les sciences de la vie, le point d’équilibre saute aux yeux, n’est-il pas vrai ?

« Bien sûr, j’ai des goûts différents et éclectiques. »

Qu’est-ce qui fait éventuellement défaut à votre palmarès ?

(rires). « Beaucoup de choses ! J’aimerais bien m’améliorer sur tous les points ! »

Avec quoi se conjuguera votre futur ?

«Pour l’instant il n’y a rien de signé, j’ai la pièce pour la tournée jusqu’au mois d’avril. »

 

Crédit photo : Bernard Richebé                     Propos recueillis par Michel Poiriault

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