Chalon sur Saône

Artiste multicarte, Yann Stotz sera très classe le 23 mars à Chalon

Artiste multicarte, Yann Stotz sera très classe le 23 mars à Chalon

Que de chemin parcouru par Yann Stotz depuis sa participation à l’émission de M6 «La France a un incroyable Talent » en 2006 ! Comédien, chanteur, humoriste et animateur, il fait régulièrement feu des quatre fers le plus naturellement du monde. Et lorsqu’il est associé à Cécile Giroud comme pour le vendredi 23 mars à 20h30 à Chalon-sur-Saône, salle Marcel-Sembat, en mode café-théâtre, dans « Classe ! », le mieux ne peut être l’ennemi du bien. Interview pour info-chalon.com

Pouvez-vous nous annoncer la couleur pour votre spectacle du 23 mars à Chalon ?

« Ouh là là, la couleur, c’est compliqué à expliquer ! En tout cas, notre spectacle est une grande folie. Ce sont deux personnes qui veulent faire un spectacle classe, et qui échouent lamentablement. Donc ça donne une sorte de music-hall un peu dingue. »

 

Aviez-vous un jour imaginé faire équipe avec un ou une artiste ?

« En ce qui me concerne, j’ai commencé en one-man-show, et là, continuer en duo ça a plutôt été une surprise. Cécile, elle, avait plus l’habitude, car elle a débuté en trio. Son parcours a été : trio, solo, et ensuite duo. C’est probablement moins surprenant pour elle d’être en équipe. Mais c’est un bonheur pour moi, je revis avec une partenaire de scène à qui je peux lancer des répliques et les recevoir. »

 

Comment vous définir tous les deux ? L‘alchimie tombe-t-elle sous le sens ?

« L’alchimie tombe sous le sens, parce que ce qui fait une bonne alchimie dans un duo comique, ce sont les querelles. Sur scène, on n’arrête pas de se quereller, même en sortant du texte, on fait tout pour déstabiliser l’un ou l’autre, et c’est ça qui fait une bonne alchimie. C’est-à-dire qu’on ne récite pas notre texte au cordeau, il faut à un moment donné un peu sortir des sentiers battus, et quand on arrive à faire ça à deux, et encore à un, on se dit que c’est cool, que ça marche bien quand on monte tous les deux sur scène. Parler de nous, ça c’est dur. Je pense que Cécile est une pianiste-comédienne, et je parle de son personnage sur scène, un peu chanteuse, fan de Véronique Sanson. Quant à moi, je suis une sorte de grand british un peu pincé qui dérape, et se fait hurler dessus souvent par Cécile, à cause des dérapages. »  »

 

Vous avez plusieurs cordes à votre arc, d’où de grosses plus-values par rapport à d’autres ?

« Je ne sais pas si c’est perçu comme une plus-value, en tout cas ça n’a jamais été le but. Nous avons principalement aimé faire dans notre discipline ce que l’on aimait voir quand on était spectateurs. Par exemple quand on va à Londres, parce que l’on y va souvent, c’est la ville du spectacle, du grand spectacle, on voit que les gens sur scène chantent, dansent, jouent…ce  sont des artistes vraiment avec un grand A. Il n’y a pas d’étiquette, on ne se dit pas : « Tiens, lui il est chanteur, lui il est musicien, lui il est pianiste, lui il est acteur… » On se dit : « Lui il est artiste, il monte sur scène », et on aime bien ce côté non étiqueté. Effectivement, s’il joue du piano, nous on imite, on chante, on joue la comédie, mais pour nous ça fait partie de notre métier, c’est normal en fait. Donc on ne cherche pas forcément à amener une plus-value ou à avoir un côté homme-orchestre, ce n’est pas voulu en tout cas. »

 

Conquérir un public, est-ce un Everest à gravir ?

« Ca devient de moins en moins une angoisse, mais de plus en plus une envie. Je n’ai jamais considéré le public comme une montagne, un Everest ou une bataille, mais plutôt comme des amis avec qui je vais faire la fête le soir pendant une heure trente.  Donc quand je monte sur scène je suis dans un état d’esprit « coupe de Champagne, buvons un verre, et rigolons ! »

 

Quelle est la spécialité artistique qui vous procure le plus de satisfactions ?

«Une fois de plus, ça reste vaste, je ne pourrais pas compartimenter. C’est la fête, le jeu, quoi qu’il arrive. »   

 

De quelle manière envisagez-vous votre avenir ?

« Nous avons plein de projets, on est sur une série télé via Rire et Chansons, ainsi que par plusieurs organismes  Internet, qui s’appelle Star force, une série humoristique. Donc on sort de scène, on arrive dans un vaisseau spatial, parodie de Star Trek…Ca s’étend sur plusieurs médias : Internet, la télévision, on en a déjà fait pas mal, c’est un média qui nous plaît, quand on a le droit de faire ce que l’on veut évidemment, ce qui est rarement le cas à la télé. Ensuite, probablement un deuxième spectacle. Enfin, continuer comme ça, tant que ça se passe bien ! »

 

L’hommage en provenance de l’Alhambra

David Hamelin, l’une des pièces essentielles de la mythique salle parisienne, ne tarit pas d’éloges sur le duo en question. «Nous ne sommes pas seulement exploitant de notre salle, nous sommes également producteur d’artistes tels que Cécile Giroud et Yann Stotz. Ils ont été notre coup de cœur 2016, et nous sommes fiers de les représenter, car ils sont pour nous la définition parfaite d’artistes de « music-hall » alliant les talents d’humoriste, de chanteur, d’imitateur, de mime, etc. Choses un peu rares par les temps qui courent…Une belle image pour un lieu tel que l’Alhambra. »

 

Où prendre son billet ?

Coût de la place : 25,00 euros.  Placement libre. Davantage d’infos auprès d’A Chalon Spectacles au 03.85.46.65.89 Points de location : Office de tourisme et des congrès du Grand Chalon (03.85.48.37.97), réseaux TicketNet et France Billet.

 

Crédit photo : Fabienne Rappeneau                      Propos recueillis par Michel Poiriault

                                                                                     [email protected]