Chalon sur Saône

Peintures et dessins courtisent aux Aubépins les amateurs de lèche-vitrines

Peintures et dessins courtisent aux Aubépins les amateurs de lèche-vitrines

La vie en technicolor, ou alors en noir et blanc, voici ce qu’il est donné de jauger en ce moment à la Maison de quartier des Aubépins administrée par Pascal Terrier à Chalon-sur-Saône, au motif d’exposition gorgée d’intentions louables à souhait. Une invite au pas de deux entre le concepteur ou la conceptrice et le regard un poil inquisiteur de l’observateur neutre.

Une dizaine de faiseurs d’émotions en tous genres

L’atelier de peinture et dessin animé depuis le mois d’octobre 2017 par Frédérique Jacob (voir photo), durant lequel l’on accorde ses violons le vendredi matin aux Aubépins lorsqu’il n’est pas question de vacances scolaires, constitue sans conteste la colonne vertébrale de cette exhibition qui met à nu les velléités offensives des créateurs-créatrices se muant ensuite en bras armés de la cause défendue. Paysages, animaux, portraits, etc. se mettent à l’unisson de la figuration, à peine bousculés par, le cas échéant, une pointe de surréalisme. Ainsi huiles, acryliques, collages, aquarelles (« Une petite révolution pour sortir de la peinture à l’huile », dixit la prof) se donnent-elles la main pour danser la farandole, manière inexpugnable de défricher les terres vierges, réalisations de Frédéric Fredin, Isabel Tore Paez, Michèle Jacob, Denise Dani, Michèle Poiriault, Michèle Santi, Yolande Boulay, et Michèle Buisson. A leurs côtés, pour maintenir les sens en éveil, il y a une trentaine de dessins confectionnés uniquement à l’encre du stylo, pour un rendu noir sur blanc, d’Emilie Briens (elle suit le cours du lundi de Frédérique à la Maison de quartier Centre, et il s’agit de sa toute première expo). Son univers onirique s’adosse sur l’épine dorsale des coreligionnaires de circonstance, et sa singularité ne manque pas d’interpeller les esprits rationnels. Enfin, la fille (Sabine Alves) et la petite-fille de 17 ans (Sophie) de l’écrivain Giuseppe Mungo et de madame font valoir ce pourquoi elles ont eu une inclination, avec notamment l’infiltration de l’abstraction qui indique clairement son nom.

 

C’est cette semaine…ou jamais !

L’exposition, portée à bout de bras par l’Association de la Maison de quartier des Aubépins, est visible du lundi 11 au vendredi 15 juin selon les horaires d’ouverture de la structure susdite, à savoir de 9h à 12h, et de 13h30 à 18h. Accès libre.

                                                                                                Michel Poiriault

                                                                                               [email protected]