FOOD USE TECH - Tiphaine Bordier et Matatie répondent à la problématique de l'allergie alimentaire

Matatie, c'est le fruit d'un intense travail de fond réalisé avec d'innombrables parents d'enfants souffrant d'allergies alimentaires. Faire en sorte que les enfants ne soient pas mis à l'écart au moment du goûter... c'est le grand défi relever par Matatie.

Pour Tiphaine Bordier, fondatrice et tatie d'une enfant allergique, "Matatie est la réponse pragmatique afin que les enfants allergiques et intolérants se sentent enfin comme les autres". Tous les parents dont les enfants souffrent d'allergies alimentaires ont connu ce moment inconfortable, ce moment où les regards compatissants se jettent sur leurs progénitures et avec Matatie, c'est enfin l'occasion de tirer un trait dessus. 

Les 14 allergènes à déclaration obligatoire sont écartés de la production. Une production qui se veut exclusivement locale, avec une traçabilité des matières premières très exigeante. "La gamme de produit a été développée dans le courant 2015 pour être commercialisée en septembre 2017" confie Thiphaine Bordier, interrogée par info-chalon.com. "La conception a été menée avec des parents d'enfants souffrant d'allergies". "Des produits sans oeuf, sans arachides, sans lait, sans gluten, sans fruits à coque, sans soja", c'est dire l'ampleur du travail qui a été mené afin de produire des pâtisseries susceptibles de répondre aux sollicitations des enfants. 

"Un an de recherche et développement a été nécessaire pour arriver aux recettes commercialisées". Des recettes qui vous retrouvez d'ores et déjà dans certaines parapharmacies de la région parisienne, Matatie étant née du côté de Melun en Seine et Marne. Prochainement, Matatie intègrera les rayons  bio et diététique de l'enseigne Auchan. Commercialisés au tarif d'un peu plus de 4 euros, Matatie vient de sortir son 3e volet avec l'arrivée sur le marché du brownie. Pour les commandes réalisées sur le site internet, il faudra compter 3 à 5 jours pour disposer des paquets de gâteaux dans vos placards. 

Laurent Guillaumé