Côte chalonnnaise
La vie de château d'Yves Jamait : l'introduction bénéfique dans un passé composé
Publié le 26 Septembre 2020 à 18h01

Si l’édition 2020 du festival Grand Dire en Zik a dû baisser pavillon devant l’adversité incarnée par la Covid-19, les bonnes volontés entassées ont contourné la version assassine de la pandémie pour qu’un moyen de substitution supplante le désarroi occasionné. Ce vendredi 25 septembre le méritoire sursaut a été exécuté en un temps deux mouvements : un concert d’Yves Jamait au château Pontus-de-Tyard sis à Bissy-sur-Fley l’après-midi, puis en soirée à la cave de Bissey-sous-Cruchaud, cuvée Yves Jamait oblige. De grands moments de convivialité nourris à l’engagement solennel.
De la belle ouvrage reçue 5/5
Par les temps qui courent, il serait plutôt malvenu de bouder son plaisir lorsqu’une manifestation publique va jusqu’à son terme, a fortiori quand c’est de culture, parent pauvre sur l’échiquier des considérations, dont il s’agit. En l’occurrence le tour de chant de l’auteur-compositeur-interprète précité. Devant quelques dizaines de spectateurs privilégiés (des bénévoles du milieu associatif, des fans de la première heure…) l’artiste a dans les communs de l’édifice des XVème et XVIème siècles comblé d’aise ses adorateurs, au prétexte de son dernier spectacle en date, «Parenthèse 2 », à peine défloré par ailleurs, dévoilé aux deux-tiers. Le quinquagénaire aux sept albums studio aura creusé çà et là dans son patrimoine (« De verre en vers », « Amor Fati », « Le Coquelicot », « Saison 4 », « Mon totem »…), déversant généreusement des émotions diverses accrochées à d’insatiables ondes bienfaitrices. Chanteur engagé s’il en est, inlassablement mû par une voix rauque à même de mettre en relief une faconde brillant par sa rectitude, le natif de Dijon a égrené une petite quinzaine de titres, tels que « Gare au train », « Vivre avec toi », « J’me casse », « Caresse-moi », « Reste », « Ridicules », « Y’ en a qui… », « C’était Hier ». La poésie cadencée aux coudées franches et aux valeurs intrinsèques pas piquées des hannetons, les chansons peu ou prou à boire, l’humour à fleur de peau quand nécessaire, l’exaltation de certains sens, l’amitié, les déracinés, les hommes politiques, etc. le développement de pans de vie aura fait mouche, ce sans coup férir. Avec le concours plein et entier de Samuel Garcia (accordéon, claviers et chœurs), ainsi que de Didier Grebot (percussions, chœurs).
Ecorché vif et révolté
Interrogé peu de temps avant sa prestation, le passeur de sentiments n’a point fait mystère du ressenti qui l’habite au sujet des conséquences sanitaires actuellement subies. Les convenances, la langue de bois, très peu pour lui. «Je suis très en colère, je ne crois pas à ce que dit ce gouvernement une seule seconde. Il s’applique à être consciencieusement incohérent, il a menacé les pharmaciens en cas de vente de masques. Il n’y a pas plus de morts en 2020 qu’en 2019, 2018 ou 2017, quand il y a eu 60.000 décès, je ne me souviens plus de l’année, à cause de la grippe. J’aimerais entendre des gouvernants qu’on ne doit pas se reconfiner. Je pense qu’ils mentent, s’arrangent, bidouillent. » Difficile d’être plus clair…Le tombereau de récriminations prospère… »Arrêtez de nous infantiliser ! C’est délirant, la culpabilité qu’ils font peser sur les gens. En Suisse par exemple, ils font appel à l’intelligence des gens, ils sont beaucoup moins stressés que nous. » Le citoyen se met martel en tête : « Pourquoi ça ? Est-ce qu’il y a des choses financières derrière ? On a des espèces de bâtons, on est dans un délire ! Lorsque l’on voit l’arrêt du Cirque du Soleil, c’est hallucinant ! » Porté aux nues par les uns, vilipendé par les autres, le professeur Raoult trouve grâce à ses yeux. « J’ai beaucoup écouté Didier Raoult. Ce monsieur me semble être quelqu’un de sain. Dans sa façon de penser il explique scientifiquement les choses. Quand il parle des molécules brevetées qui ne donnent pas d’argent, on voudrait savoir… » Tout autre registre, son indéfectible engagement en faveur de l’association Grand Dire, puisque cela fera bientôt vingt ans qu’il en est le parrain. « Mon rôle consiste à faire le porte-drapeau, pour faire comprendre que des personnes se bougent pour d’autres. J’essaie de faire savoir qu’il y en a qui le font. »
L’union sacrée
Cette journée protéiforme n’aurait aucunement été créditée d’une image de marque si l’entre-soi avait été stérile. Dans le bourg de Bissy aux cent et une âmes l’association Renaissance du château de Pontus-de-Tyard, de dix-neuf ans d’âge, laquelle bénéficie d’un bail de trente ans qui la place légalement et juridiquement en tant que propriétaire du monument, a offert temporairement le gîte. Domiciliée en Saône-et-Loire et née en 2002, l’association Grand Dire a pour ce qui la concerne cimenté le relationnel. Elle s’occupe présentement de deux enfants, Axel, autiste, via la méthode des 3 i, de même que Paul, lui depuis treize ans, victime d’une sorte d’autisme, pour qui les séances d’équithérapie ne sont pas anodines. A signaler que le concert d’Yves Jamait, circonscrit par sept techniciens de Besançon oeuvrant bénévolement, se retrouvera sur les réseaux sociaux, sous une forme ou une autre, a priori d’ici une bonne semaine. Se rendre par conséquent sur la page Facebook de Grand Dire. Quant à la cave de Bissey-sous-Cruchaud, partenaire de l’association, elle aura joué un rôle prépondérant dans les tenants et aboutissants de l’organisation en flattant en particulier les palais à plusieurs reprises.
Michel Poiriault



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