Edito
L'annonce de Castaner... comme un petit air des Bidasses s'en vont en guerre !
Publié le 30 Novembre 2020 à 18h54
L'édito du jour d'info-chalon.com
Cela fait des semaines que l'alerte est donnée, les syndicats de journalistes et autres ont tiré à maintes reprises la sonnette d'alarme sur la loi de la Sécurité Globale et tout particulièrement l'article 24 qui vise à interdire la captation et la diffusion d'images de policiers pendant des évènements.
Le coup de trop est venu ce lundi de la part de Castaner notamment, ancien Ministre de l'Intérieur, et fin politique, désireux de revenir au coeur du jeu, après une gestion ministérielle quelque peu erratique. Après avoir voté en première instance la fameuse loi qui cristallise toute l'animosité, un certain nombre de parlementaires de la majorité sont montés au créneau pour annoncer un réexamen et surtout une réécriture, évoquant "l'incompréhension" des journalistes et autres associations attachées aux droits de l'Homme. Mais de quoi parle-t-on ?
L'examen de la dite loi n'aurait-il pas du se faire avant le vote en première lecture ? Avant le vote, les députés n'auraient pas du entendre ces voix innombrables qui pointaient déjà les incohérences de la dite loi ? Avant le vote de la majorité, les députés n'auraient-ils pas du écouter cette fronde qui émanait de toutes parts et qui pointait non pas une éventuelle "incompréhension" mais bien une incohérence ?
C'est à se demander si un remake du fameux Claude Zidi des Bidasses s'en vont en guere ne s'est pas joué ce jour ! Agitant le chiffon rouge... Castaner a su très médiatiquement se redonner une forme de consistance au milieu de l'échiquier, oubliant presque le fonctionnement de nos institutions.
Il n'appartient plus aux députés de réécrire le fameux texte de loi en question ! Ils l'ont voté sans sourciller comme un seul homme sans même oser sortir du rang afin de pointer ses incohérences. Il appartient désormais à la navette parlementaire de s'exprimer... puisque comme le veut la Constitution, c'est maintenant au Sénat de faire le job...
Etre député, c'est être aussi représentant du peuple et travailler à la rédaction des futurs textes de lois et surtout leurs impacts et implications sur le terrain... La démonstration a été faite qu'il est temps de se remettre au boulot parce qu'après les Gilets Jaunes, la COVID... la société française a besoin d'apaisement et pas d'une énième crise !
Laurent Guillaumé
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