Saône et Loire

L’association des Maires ruraux de Saône-et-Loire attend un vrai schéma partagé sur les questions du photovoltaïque

Dans le domaine de l’énergie, le SRADDET de la région BFC retient un objectif pour l’année 2030 d’une capacité installée de 3 800 MW de production électrique solaire photovoltaïque, qui sera la principale énergie renouvelable à l'avenir. Ce jalon pourrait permettre d’atteindre l’objectif à 2050 : 10 800 MW de solaire photovoltaïque.

 

L’association des Maires ruraux de Saône-et-Loire considère cet objectif comme légitime, il doit permettre de mobiliser de nombreux producteurs, y compris les petites installations afin d’évoluer vers un schéma de production permettant de recueillir des sources d'énergies décentralisées.

 

Dans les territoires ruraux, plusieurs projets photovoltaiques sont en cours d’étude. Ces projets ont tendance à se multiplier au fur et à mesure du remplacement ou de la création de nouveaux bâtiments agricoles, dans le cadre de projets de centrales photovoltaiques au sol, et d’études d’implantation de panneaux sur les toits des bâtiments publics.

 La somme de ces projets pourrait représenter une puissance installée de quelques dizaines de MW, et nécessitera dans certains cas un renforcement du réseau.

 

Les conditions de succès du développement de ces ouvrages décentralisés tiendront à la mutualisation des coûts,

permettant de ne pas faire porter l’ensemble de ces dépenses au premier projet raccordé. Un frein au développement des énergies renouvelables existe lorsque des investissements importants sont nécessaires pour renforcer le réseau Enedis/RTE. 

 

Pour éviter de pénaliser les petites installations, la réglementation prévoit une exonération de quote-part pour les projets de puissance inférieure à 250 kW et une réfaction sur la quote-part pour les projets de puissance inférieure à 5 MW. Il reste que la quote-part de 58 000 € par MW est trop élevée et éliminera certains projets.

 

Une identification du foncier dans le cadre des PLUI/PLU permettrait d’accélérer le développement de l’énergie solaire photovoltaïque. Par exemple, elle pourrait se traduire par la mise en œuvre d’appels à projets pour mobiliser du foncier permettant l’agri-photovoltaisme efficient.

 

Le S3REnR doit donc être souple et évolutif.

 

JF Farenc et le Bureau de l'UMCR 71