Saône et Loire

CORONAVIRUS - En Bourgogne-Franche Comté, seule la Haute-Saône connaît une situation en hause - La Saône et Loire passe au vert

CORONAVIRUS - En Bourgogne-Franche Comté, seule la Haute-Saône connaît une situation en hause - La Saône et Loire passe au vert

Ces 7 derniers jours, l’incidence de l’épidémie de Covid-19 en Bourgogne-Franche-Comté décroît légèrement, son taux s’établissant à environ 220 pour 100 000 habitants en population générale (contre 245 la semaine dernière), avec un taux de positivité des tests en baisse d’un point. 45 cas de variants anglais ont été signalés dans la région.

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté invite à maintenir l’effort collectif dans la durée pour lutter contre le virus. Si l’épidémie marque une pause dans la région, le haut niveau de circulation de la Covid observé à l’échelle nationale et la détection des variants demeurent préoccupants.

Ces 7 derniers jours, l’incidence de l’épidémie de Covid-19 en Bourgogne-Franche-Comté décroît légèrement, son taux s’établissant à environ 220 pour 100 000 habitants en population générale (contre 245 la semaine dernière), avec un taux de positivité des tests en baisse d’un point.

 

Malgré cette pause dans la progression de l’épidémie, la circulation virale reste très élevée. La situation est d’autant moins stable que l’ensemble du territoire métropolitain fait face à une dynamique forte de l’épidémie et à la menace d’une recrudescence sous l’effet des variants.

45 cas de variants dits britanniques et sud-africains ont été confirmés en région à ce jour, dans tous les départements, à l’exception de la Nièvre. Ces chiffres restent à interpréter avec précaution : la recherche de variants sur les PCR positives tend à se systématiser mais ne permet pas encore de disposer d’une image exhaustive de leur diffusion.

L’objectif est de ralentir au maximum leur propagation, dans le but de vacciner et protéger les plus fragiles d’entre nous.
Chacun peut s’engager dans cette course contre la montre en respectant les règles communes et les gestes barrières, en se faisant tester au moindre doute et en restant chez soi en cas de symptômes ou de contact avec une personne malade.

Transferts intra-régionaux et hors région

Ces bonnes pratiques quotidiennes aident aussi à desserrer l’étau sur les soignants.
Urgences, maladies infectieuses, réanimation, médecine, pneumologie...depuis fin octobre, les services hospitaliers de la région accueillent 1 700 à 1 800 patients pour des formes graves du coronavirus.
Pour répartir la charge entre les équipes, la solidarité entre établissements joue à plein (près de 350 transferts à ce jour). 6 nouveaux transferts de patients hors région ont également été opérés depuis mercredi vers des hôpitaux d’Ile-de-France, concernant des malades admis en réanimation en Saône-et-Loire, dans le Doubs et le Jura.

Ce 5 février et depuis le début de l’épidémie, 3 446 décès sont recensés en établissements de santé ; 2 014 en établissements médico-sociaux.

Poursuite de la campagne de vaccination

La campagne de vaccination se poursuit. Dans la région, plus de 116 000 vaccinations étaient recensées au 3 février : 107 347 personnes ont reçu au moins une première injection dont 9 010 ont également reçu la deuxième injection.
Pour les résidents d’EHPAD ou d’unités de soins de longue durée (USLD), la couverture vaccinale liée à l’injection de la première dose de vaccin s’étend à près de 60% de la population cible.

S’agissant des approvisionnements,11 200 doses du vaccin AstraZeneca seront livrées dès demain dans la région, puis 12 500 nouvelles doses en milieu de semaine prochaine.
Ce vaccin a vocation à entrer prochainement dans le circuit de distribution classique, via les officines.
Pour cette première livraison toutefois, le vaccin transitera à nouveau par les pharmacies hospitalières de manière à être d’abord proposé aux professionnels du secteur de la santé et du médico-social de moins de 65 ans, conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Les pharmacies hospitalières alimenteront en vaccins, d’une part les établissements sanitaires et médico-sociaux pour la vaccination de leurs professionnels, d’autre part des centres de vaccination pour les professionnels de ville.