Saint-Rémy
Saint Rémy a commémoré le 19 Mars 1962 fin de la guerre d’Algérie.
Publié le 20 Mars 2021 à 23h47

Le 19 mars 1962 sonnait la fin de la guerre en Algérie, Aujourd’hui 19 mars 2021 la France commémore le souvenir et le devoir de mémoire.
Les évènements survenus en Algérie entre 1954 et 1962 ont précipité le pays dans le chaos et ont eu des répercutions en métropole. Une guerre qui a laissé derrière elle un lourd bilan des deux côtés avec plus de 25 600 militaires français, 10 000 civiles et 250 000 algériens tués. Environ 70 000 soldats français blessés ont été marqués physiquement et psychologiquement par ce conflit et ce qu’ils ont vécu. C’est avec une émotion partagée que chaque année, à date anniversaire, les villes, les villages commémorent l’arrêt officiel de la guerre d’Algérie.
La commune de Saint Rémy est venue ce vendredi 19 mars rendre un hommage à ses enfants du pays et tous ceux morts dans ces combats. La cérémonie limitée par la crise sanitaire à une dizaine de personnes s’est déroulée en présence de Florence Plissonnier maire de la commune, des adjoints(es) Pascale Barbier, Amélie Vion, Éric Richard et des conseillers Pascal Gerardin en charge des cérémonies patriotiques et Tristan Bathiard ainsi que deux membres de la FNACA de la section de Lux Sevrey St Rémy dont le président Roland Bourguet et de deux porte-drapeaux.
Roland Bourguet a lu le message du comité des anciens combattants d’Algérie Tunisie et Maroc :
« En ce jour anniversaire du cessez-le-feu qui mis officiellement le 19 mars 1962 fin à la guerre d’Algérie, souvenons-nous. Les anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie honorent leurs 30 000 frères d’arme morts pour la France. Dans la simplicité, le recueillement d’une cérémonie empreinte d’émotion ils réaffirment leur détermination de ne jamais oublier… » «… c’est savoir y puiser les leçons pour prévenir les jeunes et les prochaines générations de l’âpreté de cette guerre et de la misère. C’est agir pour un monde plus juste, plus solidaire, plus fraternel dont dépend l’avenir de l’humanité… »
Florence Plissonnier premier magistrat de la commune a fait lecture du message de Geneviève Darrieussecq ministre déléguée auprès du ministre des armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants. Un message rappelant une guerre de huit années, dramatique, qui malgré la fin officielle restait violente, pleine de représailles et qui laissera de nombreuses plaies des deux côtés de la Méditerranée sans oublier les milliers de morts et de blessés. Un texte exprimant la dure réalité de l’exode, du déracinement des pieds noirs, des harkis, des soldats en direction de la France, cette terre inconnue.
Le message de la ministre déléguée se termine par ces mots :« Ces évènements ont bouleversé notre pays, notre société et nos institutions. Ils ont ébranlé notre Nation et nous le mesurons aujourd’hui encore. La mémoire de la guerre d’Algérie est plurielle, complexe, parfois encore brûlante, incontestablement, nous sommes les héritiers de ce temps. C’est pour cela que le Président de la République souhaite que nous portions un regard de vérité sur notre histoire commune avec une volonté de rapprochement et de respect de chaque mémoire. A l’instar de cette journée nationale, la France reconnait toutes les mémoires, n’en occulte aucune et travaille à construire une mémoire apaisée. C’est aussi pour cela que nous devons continuer, inlassablement, à transmettre, à écouter et à valoriser les témoignages, à enseigner l’histoire de la guerre d’Algérie et en expliquer les faits et les évènements. Il s’agit là d’un engagement pour notre cohésion nationale. »
Ces messages ont été suivis des dépôts de gerbes au monument, des sonneries, de la minute de silence et de l’hymne national en hommage aux morts pour la France, puis Madame le maire a remercié les porte-drapeaux. Ensuite l’ensemble des délégations s’est rendu au cimetière pour un dépôt de gerbe sur les tombes de Guy Thepville, Jacques Briet et Georges Musy âgés respectivement de 22 ans, 21 ans et 23 ans qui ont laissé leur vie dans ce conflit.
Commémorer pour ne jamais oublier est primordial afin de maintenir la paix et la fraternité.
C.Cléaux



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