Chalon sur Saône
Élections départementales : Amelle Deschamps et Jean-Vianney Guigue, candidats sur Chalon 2
Publié le 04 Mai 2021 à 07h29
Candidats soutenus par la majorité départementale, Amelle Deschamps et Jean-Vianney Guigue, conseillers départementaux sortants ont présenté leurs suppléants. Le pragmatisme et l'adaptabilité seront leur fer de lance. Plus de détails avec Info Chalon.
Candidats aux élections départementales dans le canton de Chalon 2, Amelle Deschamps et Jean-Vianney Guigue, conseillers départementaux sortants ont présenté leurs suppléants, Bénédicte Mosnier et Philippe Finas, respectivement adjointe au maire de Chalon-sur-Saône en charge de la culture et adjoint au maire de Chalon-sur-Saône en charge des sports.
Comptant pas moins de 20 000 habitants, le canton de Chalon 2 est le plus petit canton du département de Saône-et-Loire.
C'est sur l'Esplanade du Port-Villiers, ce lundi 3 mai, à 18 heures 30 que les deux candidats «soutenus par la majorité départementale» et estampillés Divers Droite ont présenté leur bilan et leurs vœux pour leur deuxième campagne aux élections départementales qui auront lieu les 20 et 27 juin 2021, briguant ainsi un 2ème mandat.
Le binôme sortant a fait figure de benjamins durant les 6 ans où il a siégé au Conseil départemental de Saône-et-Loire, présidé par André Accary, qui leur apporte son soutien au même titre que Sébastien Martin, le président du Grand Chalon, et Gilles Platret, le maire de Chalon-sur-Saône.
L'un et l'autre ont donc choisi de rempiler et de défendre le bilan de la majorité départementale.
«Nous avons eu l'honneur de représenter l'ex-canton Chalon Centre. Il nous apparaissait quand même important de faire ce petit temps de focus. Ce qui ne résumera pas tout de notre action et de notre bilan durant ses six années mais qui permettra de mettre en lumière ce que nous avons pu déployer en actions concrètes et réussites. Ce qui était l'objet de notre mandat. Nous avons eu à cœur de nouer un lien fondamental avec les habitants du canton. Nous avons pu faire une réunion de mi-mandat pour revenir un petit peu, faire un point sur les engagement. C'était il y a deux ans et demi de cela. Et, aujourd'hui, on souhaitait revenir sur ces éléments-là. L'un des actions-phare sur le département, c'est le Centre départemental de Santé qui répond à un enjeu majeur et le contexte sanitaire actuel nous démontre qu'on est vraiment dedans. L'idée, c'est de déployer une action qui répond aux attentes des citoyens sur la santé. On ne cherche pas à se substituer, et ça on l'a toujours dit, à l'action et à l'engagement libéral des médecins. On cherche à être en complément et en soutien par rapport aux projections de désertification médicale qui nous menaçait également dans notre secteur plutôt urbain. Ça a été une réussite au-delà de nos espérances qui a été relayée sur tout le département. Une action qui a eu une portée nationale au-niveau de l'action menée par André Accary et c'est vrai qu'à l'échelle de notre canton, on a du se battre pour avoir un Centre départemental sur le canton-même, en plein cœur, puisqu'il est Rue de Lyon.On a 16 médecins rattachés à ce centre de santé. Ça c'est une action de proximité au bénéfice des citoyens du canton», affirme Amelle Deschamps, ne cachant pas son satisfecit.
Et Jean-Vianney Guigue d'ajouter : «C'est une des plus grosses actions qui a été menées sur canton pendant le dernier mandat même si les investissements du département dans la vie des Chalonnais ont été relativement nombreux.On a gardé quelques uns en tête, notamment dans le cadre de l'aide aux projets qui sont portés par les communes. On est également en marge de tout ça mais dans l'appel à projets. Vous savez que les communes ici et ailleurs peuvent candidater tous les ans pour obtenir le soutien du département sur tel ou tel projet sur un certain nombre de crtières. Le département en a soutenu un, qui était un projet-phare du dernier mandat municipal qui était le projet de rénovation du Cloître Saint-Vincent. Vous savez, le département, on en avait parlé au moment de l'inauguration, a soutenu le projet à hauteur de 160 000 euros l'investissement qui a été fait. C'est pas une paille! C'est une collectivité qui, encore une fois, intervient sur l'action sociale. On le rappelera, je suis quand même chef de file de l'action sociale dans le département! C'est cette collecivité-là qui porte d'importants dossiers en la matière mais elle intervient aussi à coup par coup sur des projets importants comme sur le dossier du Cloître Saint-Vincent. Ça faisait partie des points sur lesquels on voulait insister ce soir».
La conseillère départementale, qui officie également au sein du conseil municipal de Chalon-sur-Saône, en tant qu'adjointe au maire en charge des affaires scolaires, est revenue sur les prérogatives du département, à commencer par les solidarités, lesquelles représentent 70% du budget de fonctionnement du département.
Parmi les solidarités, il y a l'aide à apporter aux séniors.
«On a continué d'investir notamment sur la création de places en EHPAD mais il y a un défi majeur, c'est la question du maintien à domicile. Ça, tout au long des 6 ans du mandat, on a pu travailler dessus. Certes, ça peut paraître loin quand on est pas touché par ces situations mais lorsque nous sommes les proches, les enfants ou les petits-enfants, c'est parfois très compliqué les questions du maintien à domicile et son financement. Ça coûte très cher. Aujourd'hui, il existe une allocation personnalisée : le Fonds spécifique pour le maintien à domicile qui a été revalorisé à un montant de 2 euros par heure, ce qui permet de réduire au maximum le ticket modérateur», explique la conseillère sortante.
«On a pu aussi se rendre, en respectant les gestes barrières, dans les résidences autonomie et EHPAD du canton pour mettre à disposition des tablettes numériques afin de maintenir un lien social avec l'extérieur surtout en ces temps de confinements et reconfinements», poursuit cette dernière.
Une opération chiffrée à 220 000 euros.
«C'est une action pragmatique au niveau du département et c'est en ça qu'avec Amelle, on s'est vraiment reconnus dans l'action de la majorité départementale pendant 6 ans, avec à sa tête, André Accary, une action très pragmatique. C'est-à-dire un problème, on trouve une solution. On se débrouille. C'ét ait le cas avec le Centre départemental de Santé. Il y a un problème? Qu'est-ce qu'on fait? Est-ce qu'on attend comme ça a été fait depuis des siècles, en tout cas des dizaines d'années, à dire "Ah! C'est le problème du numerus clausus!", " Ah! C'est le problème des aides insuffisantes à l'installation des médecins généralistes!". Il y a un moment donné, stop! Qu'est-ce qu'on fait? Est-ce qu'on continue là-dedans ou on sort les mains des poches, on essaye d'innover, de trouver une solution même si elle est pas facile à mettre en œuvre. Ça a été compliqué avec l'ARS, la CPAM, le Ministère, avec tout le monde. Il a fallu se bouger et y arriver. C'était le cas avec les iPads, des tablettes numériques plus largement, qu'est-ce qu'on fait de toutes ces personnes âgées qui sont coupées de tout lien? On voit ce que ça fait pour nous, le confinement, nous qui sommes quasiment tous les jours dehors, qui avons des contacts sociaux par le boulot et autres.Comment ça se passe pour les gens qui sont hélas cloîtrés, en EHPAD, en foyer-logement et autres? Bah on essaye de trouver un moyen. C'est pas parfait, Amelle l'a dit mais c'est un moyen parmi d'autres de leur redonner un peu de lien avec leur entourage», explique à son tour Jean-Vianney Guigue.
Avant d'ajouter :
«Et dans ce même esprit, ça a été le plan de soutien départemental qui a été mis en place dès le premier déconfinement, il y a quasiment un an, où on s'est aperçu que les deux mois passés, à l'époque, il y avait eu des conséquences économiques désastreuses sur la Saône-et-Loire dans plusieurs filières, pour ne pas dire toutes les filières, avec toutes les conséquences majeures à la clé et tout ça, on voulait absolumment l'éviter. On s'est dit, encore une fois de façon pragmatique, qu'est-ce qu'on fait? On nous a répondu : "Dans les départements, vous êtes gentils, le développement économique, le soutien économique, c'est plus votre compétence! Vous êtes gentils, c'est bien d'avoir de bonnes intentions mais circulez, il y a rien à voir!" Encore une fois, on s'est bougé : André Accary est monté au créneau, auprès du préfet, auprès des services de l'État, auprès du Ministère de l'Économie et autres. Il leur a dit "Voilà, il faut nous soutenir dans notre action car si on est pas là nous pour donner un petit retour à tous les acteurs économiques du département et un petit soutien, il va manquer quelque chose". Le département a réussi à faire adopter, en toute légalité, ce plan de soutien départemental et ce dispositif, Route 71, que vous connaissez, on en a déjà parlé à plusieurs reprises, a permis une aide aux acteurs locaux, aux aux commerçants, aux restaurateurs notamment. Allez Rue de Strasbourg, sur l'Île Saint-Laurent, vous trouverez le petit macaronn Route 71 un petit peu partout dans les vitrines. Ça a été un soutien qui a été accueilli à bras ouverts par des acteurs qui étaient un peu au fond du trou et qui se sont dit : "Bah tiens, pour une fois, voilà ça c'est assez pragmatique!" On donne beaucoup quand on est entrepreneur. On donne beaucoup de son temps, c'est une chose, mais aussi beaucoup de ses revenus, en terme de cotisations, impôts et autres. Bah tiens, là on a un retour du département, au moment où ça va mal et c'est bienvenu».
Une enveloppe estimée à plus de 50 millions d'euros, signe pour les candidats de la bonne gestion du département pendant 6 ans.
Il y a également des aides du département alloués aux publics fragiles à hauteur de 500 euros par foyer, soulignait Amelle Deschamps, insistant sur le rôle de proximité du département.
Le binôme est aussi revenu sur le dossier du collège Camille Chevalier qui a fait l'objet d'une menace de fermeture. Amelle Deschamps et Jean-Vianney ont toujours défendu cet établissement scolaire durant toute la durée de leur mandat.
Sans oublier, et ce seront les derniers points du bilan dressé par les deux candidats, l'écologie, le développement durable et le plan environnement 2020-2030 mis en place par le département.
«Un plan ambitieux. L'idée n'était pas de faire de l'écologie à la petite semaine mais de voir large, voir loin et d'essayer de mettre en place une logique générale pour le fonctionnement du département et allant de l'organisation de nos différentes actions jusqu'au quotidien de nos concitoyens comme avec le plan vélo dont vous avez entendu parler qui fonctinne à la fois pour vélos à assistance électrique que pour les vélos sans assistance électrique, qui vient en appui des dispositifs en place», continue le conseiller départemental.
Véritable succès avec 1600 dossiers reçus et une enveloppée épuisée en 23 jours, le plan vélo était un engagement important lors de la campagne des deux candidats, en 2015.
C'est pour cela que forts de ce bilan positif, les conseillers départementaux sortants briguent un 2ème mandat sur le canton de Chalon 2, dans une «logique de majorité départementale».
«C'est une logique de rassemblement», déclare à ce propos, Jean-Vianney Guigue, «dans cette période que l'on connaît actuellement, qui est quand même une drôle de période, une période pas bien drôle mais qui est quand même une drôle de période, on pense pas les uns et les autres que l'heure soit aux divisions, aux petites phrases, aux différends les uns les autres sur des problèmes de sémantique ou autres et qu'au contraire, l'heure est au rassemblement. Pas un rassemblement pour le rassemblement! Pas un rassemblement dans la négation des valeurs des uns et des autres! On a nos valeurs les uns et les autres et il faut plutôt trouver l'essentiel de ce qui nous rassemble pour en faire quelque chose de positif plutôt que d'aller chercher les différences des uns et des autres qui sont des richesses autant qu'elles existent mais qui, quand on se focalise là-dessus, peuvent plus nous diviser que nous rassembler. Donc, voilà c'est dans cet esprit qu'on est candidats pour poursuivre une action ambitieuse à la tête du département avec toujours cet objectif, André Accary l'a dit dans une interview, du zéro augmentation d'impôts».
Le binôme veut rester dans cette gestion saine des finances et aussi de dégager une marge de manœuvres dès qu'ils le peuvent pour des grands projets d'investissements et de soutien à l'activité comme il a été fait ces derniers temps.
Pour ce faire, les candidats vont former un quatuor, s'appuyant sur les compétences et le savoir-faire de deux amis de longue date, à savoir Bénédicte Mosnier et Philippe Finas.
Amelle Deschamps (34 ans), mère d'un enfant, et Jean-Vianney Guigue (38 ans), père de deux enfants, sont respectivement assistante sociale dans le handicap et avocat en droit immobilier de métier.
Concernant Bénédicte Mosnier en guise de suppléante, Amelle Deschamps a déclaré que «le choix s'est fait tout naturellement», parlant de valeurs communes et d'une même volonté d'agir «en tant que femme, mère et professionnelle».
«Pour moi, ça a été un honneur de lui proposer et un honneur qu'elle m'a fait en acceptant d'être ma suppléante pour ces élections», précise la conseillère départementale à ce propos.
Chalonnaise âgée de 53 ans et mère de 5 enfants, Bénédicte Mosnier, outre ses fonctions d'adjointe au maire à la Culture, est chef d'entreprise.
«J'ai accepté avec grand plaisir d'être la remplaçante d'Amelle pour son 2ème mandat et par fidélité parce que je crois que c'est une grande qualité d'Amelle. Tout en sachant qu'au-delà de ça, il y a un mandat qui est passé, que j'ai trouvé extra, véritablement intéressant et j'ai plasir à soutenir ce nouveau mandat. J'espère qu'on réussira ensembl! Bien évidemment, je n'oublie pas Jean-Vianney et Philippe», déclare la principale intéressée.
Pour Jean-Vianney Guigue, les deux suppléants sont l'alliance entre l'esprit d'entreprise et la culture, incarnés par Bénédicte Mosnier, et de l'autre, la médecine et le sport, que répresente Philippe Finas.
Âgé de 62 ans, l'adjoint au maire de Chalon-sur-Saône en charge des sports est, quant à lui, médecin, chef de rééducation à Dracy-le-Fort et père de 3 enfants.
Pour Jean-Vianney Guigue, ce dernier est «la personne toute désignée pour cette aventure».
«Quand Jean-Vianney m'a appelé, j'ai tout de suite accepté. C'était tout à fait logique quand André Accary a mis en place les centres départementaux de santé. J'ai trouvé que c'était une idée absolument géniale en appui des libéraux déjà sur le terrain. Là, c'est une réussite. Là, c'est le médecin qui parle : je suis effaré de la catastrophe qui nous attend aussi en médecine spécialisée, non seulement médecine générale. J'ai été sensibilisé par cela car j'ai eu un passé de syndicaliste médical. J'ai travaillé à l'Union professionnelle à Dijon. Sensibilisé par ce déficit, ce désert médical qui nous attend dans les années qui viennent et quand Jean-Vianney m'a demandé, j'ai tout de suite dit ou. Je suis enchanté de pouvoir apporter mes modestes compétences au bénéfice de la santé de nos concitoyens», explique Philippe Finas.
Parlant d'un canton «attachant» et «du canton de tous les Chalonnais», le conseiller départemental sortant annonce la parution prochaine du programme de la liste soutenue par la majorité départementale, reprenant cette présentation de candidature, «d'ici la fin de la semaine».
Pour plus d'informations :
Page Facebook : Chalon centre 2021 - Amelle Deschamps et Jean-Vianney Guigue
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