Chalon sur Saône

Pour un peu plus de couleurs sur le parvis de l'Espace des Arts

Pour un peu plus de couleurs sur le parvis de l'Espace des Arts

Repérée depuis mercredi dernier, une structure en bois éveille la curiosité sur le parvis de l'Espace des Arts. Info Chalon vous en dit plus sur son origine.

Voici une bien curieuse structure en bois qui n'a pas fini de faire parler d'elle.


À première vue, elle ressemble à un tout petit abri ou une cabane , mais pour l'heure peu de Chalonnais sont parvenus à identifier la fonction de ce tas de palettes colorées.


Quant aux auteurs qui se cachent derrière un tel ouvrage… Ils ne sont pas difficiles à identifier, ce sont des membres de à court d'idées.


Pour tenter de lever le voile sur ce "mystère", Info Chalon a mené sa petite enquête auprès du collectif...


Au tout début de l'occupation de l'Espace des Arts, le collectif La Méandre a amené sur place un tas de palettes. Très vite, les membres du nouveau collectif constitué, «Occupons Chalon», ont décidé d'en faire quelque chose.


Chacun s'est donc mis à jouer sa partition, ici un banc, une table, ici un labyrinthe d'expressions ou encore une grande tour...


En gros, un sacré capharnaüm!


Pour ne rien arranger, cette grande tour finit par tomber fragilisée par les bourrasques d'un mois de mai particulièrement pluvieux.


De plus, pour des questions de sécurité, Nicolas Royer, directeur de l'Espace des Arts, avait demandé à ce qu'on libère les abords pour laisser un libre accès aux pompiers.


Aussi mercredi dernier, jamais à court d'idées, des membres du collectif se sont lancés seuls dans la construction de cette structure en bois dont certains éléments ont été préalablement peints pour «mettre un peu de couleurs dans un lieu qui en avait bien besoin».


Notons que de passage, après un périple qui les a mené jusqu'à Paris, les Marcheurs du Sud, Éric et Xavier, leur ont prêté main-forte.


«Il n'y a pas de message particulier dans cette construction, elle est ce qu'on veut bien en faire et nous avons choisi cette place car c'est l'espace public et nous offrons ce mobilier urbain à tous», nous explique une membre du collectif, espèrant que la mairie n'ordonne pas sa destruction, «c'est une bonne manière de recycler ces palettes et ça ne coûte rien!»


Reste à voir si la municipalité cela d'un bon œil...

 

 


Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati