Givry

Lancement d'un projet de jardin partagé

Lancement d'un projet de jardin partagé

Il a eu lieu hier soir dans la salle de l'ancienne gare, après près d'un an et demi de gestation, dû au contexte sanitaire.

Hier soir, Jérôme Marché, l'initiateur du projet, ne cachait pas sa satisfaction de pouvoir enfin rencontrer physiquement les personnes, qui ont manifesté de l'intérêt pour la création d'un jardin partagé à Givry. Ce projet a commencé à germer dans son esprit durant le premier confinement et a recueilli à ce jour l'adhésion de près de 60 jardiniers, amateurs ou confirmés.

Cette réunion a réuni une trentaine d'entre elles, en présence de Sébastien Ragot, Maire de Givry, et Marie-Noëlle Le Carrer, adjointe en charge de la vie associative.

C'est Sébastien Ragot qui a ouvert la réunion, en assurant les participants « du total soutien de la Mairie pour ce beau projet. Il est en parfaite cohérence avec la volonté de l'équipe municipale, de préserver et développer le bel environnement de notre village, qui a été gâté par la nature ».

Puis Jérôme Marché a présenté à l'assemblée les objectifs du projet, dont le premier est de créer et d'animer un jardin partagé, avec des parcelles individuelles et communes, la participation des écoles et l'appui de partenaires.

La réussite de ce projet passera, pour Jérôme Marché, par un partage entre adhérents, de toutes générations, sur diverses techniques (semis, pépinière, compostage,..), par des échanges de graines et de plants, ainsi que par une initiation à la permaculture. Sans bien sûr oublier la convivialité...

Une période de gestation qui a été longue, mais productive

Jérôme Marché en a en effet profité pour échanger avec les collectivités territoriales, rechercher des partenaires, des terrains et des financements.

C'est dans le cadre de ces échanges, que la Mairie lui a proposé deux bandes de terrain, larges de 6 mètres et longues de 250 mètres, situées le long de la voie verte, entre la maison médicale et les premières barrières.

Crédit photo Jérôme Marché

Il a aussi pu évaluer le montant des investissements nécessaires (37 000 euros), ainsi que celui du budget d'exploitation annuel, de l'ordre de 5 800 euros, dont 35% rien que pour l'eau.

Ces estimations l'ont conduit à déposer un dossier de subventions sur un appel à projets national, intitulé France Relance. Le résultat de cet appel à projet devrait être connu aux alentours du 15 octobre, date à laquelle une association devra impérativement avoir été créée, pour pouvoir recevoir le montant de la subvention, dont le montant maximum pourrait atteindre 30 000 euros.

Il a donc lancé un appel aux bonnes volontés pour créer rapidement un bureau « motivé ». Et il a été entendu, puisqu'une dizaine de personnes s'est proposée à l'issue de la réunion. Le bureau de la toute nouvelle association devrait donc être connu d'ici une dizaine de jours...

 

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