Chalon sur Saône

Musée Nicéphore Niepce : Nouvelles expositions temporaires "Irlande du Nord : Gilles Caron, 1969 + Stephen Dock, Our day will come" et "Yannick Cormier, Tierra magica"

Musée Nicéphore Niepce : Nouvelles expositions temporaires "Irlande du Nord : Gilles Caron, 1969 + Stephen Dock, Our day will come" et "Yannick Cormier, Tierra magica"

Expositions présentées au public du 12 février au 22 mai 2022

Dans le cadre des nouvelles expositions temporaires "Irlande du Nord : Gilles Caron, 1969 + Stephen Dock, Our day will come" et "Yannick Cormier, Tierra magica" qui seront présentées du 12 février au 22 mai 2022 au musée Nicéphore Niepce, avait lieu vendredi 11 février à 10 heures une visite de presse en compagnie de Brigitte Chabard, Directrice et Conservatrice  du Musée, assistée d’Emmanuelle Vieillard, chargé de communication du musée et chargée de la présentation de l’exposition ‘Irlande du Nord’, d’ Anne-Celine Borey, assistante de production pour l’exposition de  ‘Yannick Cormier’

Une visite de presse des nouvelles expositions temporaires qui permettait également de découvrir  l'œuvre photographique "Ruins, through the eyes of Narcissus" de Thomas Cartron, septième lauréat du Prix Impression photographique 2021 des Ateliers Vortex et du musée Nicéphore Niépce, soutenu par la région Bourgogne Franche-Comté.

Extrait du discours de présentation d’Anne Celine Borey concernant l’exposition de "Yannick Cormier, ’ Tierra magica" : Effectivement sur l’exposition de Tierra magica de "Yannick Cormier, il faut savoir que ce dernier est un photographe qui a séjourné la plus grande partie de sa vie en Inde mais qui a notamment étudié au long court les créatures de Tabou et en particulier les rites païens de cette culture en se plongeant vraiment dans ses rituels et dans ses transes. Quand il est contraint de revenir en France en 2017, il cherche à nouveau un sujet qui va lui permettre de parler de cette frontière entre le réel et le spirituel en Europe. Assez rapidement, il va découvrir ces rituels carnavalesques au Nord Ouest de l’Espagne ainsi qu’au Portugal […] dans le but de trouver des figures archétypales qui fassent échos à son monde intérieur, à son ressenti à sa propre spiritualité. Nous avons donc ici une galerie de portraits qui sèment le trouble dans la limite de la perception ainsi que de la recherche de matière et du trompe l’œil comme par exemple des hommes arbre… ».

 

Extrait du discours de présentation d’Emmanuelle Vieillard, concernant l’exposition ‘Irlande du Nord 1969’ de Gilles Caron : « Pour cette seconde exposition, je vous propose un regard sur l’Irlande du Nord et sur le travail de Gilles Caron sur les 1er éléments de troubles et la guerre civile qui a duré pendant plus de 30 ans en Irlande du Nord et ensuite le regard d’un artiste contemporain Stephen Dock qui lui est retourné sur place pendant plusieurs années de 2012 à 2018 pour observer les stigmates de cette guerre sur place. Donc une introduction sur le travail de Gilles Caron dont on a eu la chance de pouvoir compter et travailler avec la fondation Caron […] afin d’avoir toutes les archives, aussi bien les planches contacts, que les tirages de presse vintage… ce qui nous a permis de faire un choix dans cette collection et dans ce travail très impressionnant. L’idée de cette exposition, c’est de reprendre le fil historique de ce qui s’est passé pendant ces quatre jours où nous avons eu accès à la collection pour faire une sélection de ces images vintages de presse éditées à l’époque et qui servait à être diffusées dans les journaux ainsi que des choix que nous avons fait dans les archives et dans les tirages modernes à la fois en couleur et en noir et blanc et les diffuser en deux formats […] Il faut savoir qu’à l’époque, le photographe Gilles Caron travaillait pour l’agence de presse Gamma et j’ai retrouvé une phrase du Directeur de l’agence qui stipulait qu’un bon photographe à l’époque était celui qui arrivait par ses photographies à retracer vraiment l’histoire  en train de se faire et à toucher vraiment à l’essentiel de l’événement pour pouvoir après être diffusé dans la presse et que son image puisse continuer à être diffusée pendant très longtemps. On en a vraiment l’illustration  car les photographies de Gilles Caron sont toujours aussi fortes à être diffusées aujourd’hui, comme ce cliché essentiel à l’information qui a été destiné à la presse et qui correspond à celui d’un homme touché par balle à la tête ! ».

S’en suivait la présentation de Stephen Dock, formé à 20 ans au journalisme, un acharné de l’événement qui colle à l’actualité conflictuelle dans le monde et qui n’hésite pas à se rendre sur le terrain au plus prêt des conflits et  à la limite du danger, comme en Syrie, en Palestine, au Mali et en Irak. 

Le photoreportage info-chalon

J.P.B et Hugo