Chalon sur Saône

Retour sur la 30ème manifestation anti-passes à Chalon-sur-Saône à l'aune du Convoi de la Liberté

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 13 Février 2022 à 06h00

Retour sur la 30ème manifestation anti-passes à Chalon-sur-Saône à l'aune du Convoi de la Liberté

Un certain nombre d'habitués de la mobilisation ayant rejoint le Convoi de la Liberté, ils étaient une bonne centaine d'après les organisateurs de cette 30ème manifestation, 105 très exactement selon la Police, à arpenter les rues de notre ville clamant leur soutien à ceux partis bloquer la capitale et rendant hommage au professeur Luc Montagnier. Décédé le mardi 8 février, ce grand pourfendeur des vaccins anti-Covid avait reçu le prix Nobel de médecine en 2008, pour la co-découverte du virus du sida en 1983. Plus de détails avec Info Chalon.

Il fallait s'y attendre, les rangs des manifestants anti-passes étaient clairsemés ce samedi 12 février pour la 30ème manifestation anti-passes à Chalon-sur-Saône, avec la participation de plusieurs habitués de la mobilisation au Convoi de la Liberté, ce rassemblement hétéroclite d'opposants au président de la République Emmanuel Macron qui s'est constitué sur le modèle de la mobilisation des routiers qui paralyse la capitale canadienne Ottawa.

Parmi les anti-passes du Chalonnais montés sur Paris, se trouvaient notamment Pascal Poyen et Yoann Janet qui donnent régulièrement de leurs nouvelles sur la page Facebook du  Collectif Chalonnais Anti-passes et Liberté vaccinale, Les Chalonnais Contre Le Pass Sanitaire (Groupe Public).

«Trop peu de citoyens comprennent bien ce qui est en jeu avec cette crise dite sanitaire. Mais, cette crise ne serait-ce pas là l'arbre qui cache la forêt? Et si derrière celle-ci, se cachait une crise économique et sociale majeure? Et s'il s'agissait de la mise en place d'une société soumise, fichée, surveillée, traquée, espionnée, etc? La remise en cause des libertés individuelles n'est-ce pas l'antichambre de ce qui nous attend?», s'interroge Jean-Michel Bignier, qui organisait de la manifestation au nom du collectif. 

Comme l'explique celui-ci, il y a un ras le bol général qui touche différrents ascpects de notre quotidien, «une vie sous condition avec des mesures sans fin touchant toute la population, des restrictions plurielles instituant une ségrégation entre les individus, une élévation du coût de la vie, des hausses exorbitantes de l'essence,  du gaz, de l'électricité, des conditions de vie dégradées, un droit du travail bafoué, une augmentation de la précarité sans précédent».

Jean-Michel Bignier a profité de l'occasion pour rendre hommage à la figure anti-vaccins que fut le professeur Luc Montagnier, décédé le mardi 8 février à l'âge de 89 ans . Colauréat du prix Nobel de médecine 2008 pour avoir dirigé l'équipe ayant isolé le virus du sida, le VIH, aux côtés de sa collaboratrice Françoise Barré-Sinoussi — mais sans le troisième homme de cette découverte, Jean-Claude Chermann —, le professeur  a été discrédité longtemps par une bonne partie de la communauté scientifique après avoir multiplié les propos contre les vaccins anti-Covid.

«Pourquoi tant de haine et d'acharnement à l'encontre du professeur Luc Montagnier?», demandera l'organisateur de la manifestation.

Une minute de silence a été observée à sa mémoire.

Yvonne Desplaces, coiffeuse connue pour son opposition aux passes sanitaire et vaccinal, a ensuite pris la parole.

Comme la semaine dernière, Yvan Brochiero, référent en Bourgogne pour Réaction 19 et Bon Sens tenait un point d'information sur la Place de Beaune.

Le cortège s'est dirigé vers la Rue aux Fèvres, la Place et la Rue Saint-Vincent, la Rue et la Place du Châtelet, la Rue au Change, la Place de l'Hôtel de Ville, la Rue Fructidor, la Rue de la Banque, le Boulevard de la République avant de revenir sur la Place de Beaune. 

 


Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati