Chalon sur Saône

Tristane Banon était en conférence à Chalon-sur-Saône

Tristane Banon était en conférence à Chalon-sur-Saône

Auréolée le 11 février du prix spécial du jury du livre citoyen du festival « Aux Livres citoyen »  pour son livre ‘La Paix des Sexes’, elle a répondu aux questions d’info-chalon !

Lundi, à 18 heures organisée par l’Ecole Média Art Chalon-sur-Saône (EMA Fructidor), se déroulait à l’auditorium du Conservatoire du Grand Chalon, la conférence de Tristane Banon suite à la publication de son dernier livre ‘La Paix des Sexes’.

Devant plus d’une cinquantaine de personnes, la romancière journaliste sur scène qui était accompagnée par Armèle Portelli  de l’E.M.A est venue expliquer à l’assistance comment doit évoluer le féminisme selon elle.

Tristane a accepté de répondre à deux questions d’info-chalon :

Tristane, de quoi allez-vous parler à l’assistance ce soir lors de votre conférence ?

« De féminisme, de l’importance de mener la lutte féministe, hommes et femmes ensemble ! Des dangerosités, selon moi, mais chacun voit midi à sa porte, du wokisme et de la Cancel Culture et de la nécessité de revenir au féminisme universaliste  et de prendre soin et en même temps prendre garde de ne pas aller trop loin dans les revendications victimaires qui ferait rompre l’égalité de tous devant la loi ! ».

Actuellement, que pensez-vous des femmes ukrainiennes qui, comme les hommes, ont pris les armes pour défendre leur pays ?

« Alors, il faut savoir que l’armée ukrainienne,  c’est 17% de femmes et ce n’est pas rien du tout ! A mon tout petit niveau, car je suis aussi en relation avec une femme ukrainienne, pour une raison très simple, c’est que le réseau des ‘femen’ a été créé en 2008 en Ukraine, je peux vous dire qu’elles ont un sacré courage et qu’on leur doit le minimum en élégance et en respect. Qu’il faudrait parfois que l’on se rende compte de la chance que l’on a d’être dans un pays ou quoi qu’on en dise, certaines, qui nous imaginent vivant sous le joug d’un gouvernement patriarcal, nous sommes malgré tout légalement, même si ce n’est pas partout car il reste des foyers de sexisme, mais nous sommes légalement dans un état qui consacre à notre parfaite légalité avec vous, messieurs ! ». 

J.P.B