Urgence sociale : La CNL demande la baisse immédiate des prix du carburant et leur blocage.

Communiqué de presse

 

Le prix du litre de gasoil comme du sans plomb a dépassé les 2 euros. Cette hausse des prix des carburants est devenue un drame pour des milliers de familles qui ne peuvent plus se déplacer, certaines d’entre elles ne pouvant même plus travailler.

Face à cette situation sans précédent, Jean Castex aurait pu prendre une mesure d’envergure, décider de s’en prendre aux premiers « profiteurs » de cette crise et taxer les multinationales à commencer par Total énergies qui a versé en 2021, 8 milliards d’€ de dividendes et réalisé 16 milliards de bénéfices, record absolu de son histoire.

Au lieu de cela, le Premier Ministre annonce une remise à la pompe de 15 centimes par litre à compter du 1er avril et pour une durée de quatre mois, éventuellement reconductible en cas de persistance de la flambée des prix !

Qui prétend-il ainsi aider quand on sait d’avance si le prix du carburant se maintenait à son niveau actuel sur toute l’année 2022, il en résulterait une dépense supplémentaire d’environ 550 euros par ménage ?

Par cette mesurette circonstancielle le gouvernement ne répond non seulement pas à la déflagration qui s’abat sur les plus précaires de nos concitoyens : Pire, il conforte la logique financière des grands groupes qui ont décidé de tirer tous les profits possibles de la guerre en Ukraine.

La CNL appelle à en finir avec ces choix destructeurs pour le pouvoir d’un achat et la vie de nos concitoyens.

Elle demande au gouvernement de baisser les prix en urgence et de les bloquer au niveau de 2021 pour éviter que des drames humains ne se produisent. Elle exige aussi la gratuité des premiers m3 d’eau et des kwh (gaz ou électricité) pour toutes et tous et la fin de toutes les coupures. Ce n’est pas aux habitants de payer les conséquences de la crise.