Chalon sur Saône

80 personnes ont participé au rassemblement contre la possible victoire de Marine Le Pen à la présidentielle

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 17 Avril 2022 à 06h00

80 personnes ont participé au rassemblement contre la possible victoire de Marine Le Pen à la présidentielle

«Mieux vaut un vote qui pue qu'un vote qui tue». Organisé par la section Chalonnaise de la LDH et le SNUipp 71, le rassemblement de samedi matin contre l'extrême-droite a réuni jusqu'à 80 personnes aux abords de la mairie de Chalon-sur-Saône. Plus de détails avec Info Chalon.

«Non à l'extrême droite, pour la justice et l'égalité!»

C'est par ces mots qu'Aline Mathus-Janet, co-présidente de la section locale de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) a harangué l'assistance rassemblée ce samedi 16 avril à 11 heures devant l'hôtel de ville de Chalon-sur-Saône pour manifester leur inquiétude concernant la qualification de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle pour la deuxième fois de sa carrière politique face au président sortant, Emmanuel Macron.

Avec 23,2 % des suffrages, la candidate du Rassemblement national (RN) qui dépasse même son score de 2017 (mais 4,2 points derrière le président-candidat arrivé en tête avec 28 % des voix), à un mètre du bol de sangria, a plus que jamais des chances de victoire. 

«Nous refusons de la voir accéder au pouvoir!», s'exclame Aline qui précise que «l'extrême droite est forte d'un niveau de voix jamais atteint».

Ont tour à tour pris la parole, Philippe Janet, autre membre de la LDH, Vincent Castagnino, secrétaire départemental du SNUipp-FSU 71, Marc Bruneau et Mourad Laoues de Bien Vivre à Chalon, Thierry Grosjean, président de la CAPEN 71 qui rappellera que la dernière fois que l'extrême droite était au pouvoir ce fut de 10 juillet 1940 au 9 août 1944 avec le régime de Vichy,  Marie-Françoise Ghesquière et Richard Belinger de la France Insoumise, et Rachid Bensaci du collectif de défense de la laïcité.

Ce dernier a tenu à faire part d'une mésaventure dont il a été victime : l'ancien conseiller municipal a reçu des insultes racistes de la part d'un individu pour s'être interposé entre celui-ci et une personne en situation de handicap, illustrant par son témoignage «une extrême droite totalement décomplexée».

Étaient également présents, Jacques Tatreaux des Accompagnants au commissariat, Jérôme Durain, sénateur socialiste de Saône-et-Loire, Florence Folléat, conseillère municipale d'opposition à Châtenoy-le-Royal, Christine Laoues et Christophe Regard de Bien Vivre à Chalon, pour ne citer qu'eux.

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati