Edito

On préfère fermer des services et maintenir écartés 15000 soignants non-vaccinés....

On préfère fermer des services et maintenir écartés 15000 soignants non-vaccinés....

Une conception qui nous dépasse. Le coup de gueule d'info-chalon.com

Le temps d'après ! Vous allez voir ce que vous allez voir ! Les qualificatifs ne manquaient pas pour expliquer ce qui allait être fait en faveur de l'hôpital public et de ses soignants, dès lors qu'on retrouverait un fonctionnement quelque peu normalisé. Que n'a-t-on pas entendu sur ces urgences et services saturés par les non-vaccinés ? Sur ces responsables pointés du doigt, coupables de jouer contre la République et le vivre-ensemble. Alors du coup tout va mieux puisque les indicateurs sont tous repartis au vert ? 

Tous les analystes des questions de santé publique sont unanimes. Il manque du personnel. Ok, une fois qu'on a dit ça... on fait quoi du coup des 15000 soignants non-vaccinés et toujours suspendus ? Une centaine de services d'urgence en France sont menacés de fermeture partielle. A Bordeaux, le Centre Hospitalier Universitaire va fermer ses urgences adultes la nuit et se consacrer exclusivement aux cas graves.  

Une situation ubuesque dont le gouverment porte une très lourde responsabilité alors même qu'un volume de soignants non négligeable est toujours banni. Les même soignants, vous vous rappelez, qui étaient appelés à "bosser" contre vents et marées au moment des premières vagues, avec en guise de protection parfois de simples sacs poublelles. 

Oui il y a urgence à agir... et du côté d'info-chalon.com, on n'a eu de cesse à pointer cette gestion de la pénurie plutôt que la mise en place d'un vrai plan en faveur de l'hôpital public. Il est temps que les politiques prennent la mesure de la situation, avec le risque de voir de nouveau, la société paralysée à l'arrivée de l'hiver. Mais cette fois-ci, il faudra sortir un tout autre argumentaire pour justifier les restrictions de liberté. 

Laurent Guillaumé