Chalon sur Saône

Mobilisation de la gendarmerie autour d'un rassemblement sauvage de grosses mécaniques au nord de Chalon

Mobilisation de la gendarmerie autour d'un rassemblement sauvage de grosses mécaniques au nord de Chalon
Mobilisation de la gendarmerie autour d'un rassemblement sauvage de grosses mécaniques au nord de Chalon
Mobilisation de la gendarmerie autour d'un rassemblement sauvage de grosses mécaniques au nord de Chalon
Mobilisation de la gendarmerie autour d'un rassemblement sauvage de grosses mécaniques au nord de Chalon

Depuis trois semaines, l'événement "sauvage" connaissait un petit succès du côté des passionnés de belles mécaniques. Venant de Mâcon, Le Creusot, Besançon, Lyon, Dole... le rendez-vous du vendredi soir devenait Le moment.

En présence des autorités préfectorales, du Colonel de gendarmerie Olivier Dubois - commandant adjoint au commandant du groupement de gendarmerie de Saône-et-Loire, du Commandant Thomas Chottin en charge de la Compagnie de gendarmerie de Chalon sur Saône, une opération s'est déroulée ce vendredi soir, sur SaôneOr. 

Au coeur du dispositif, un rassemblement sauvage de grosses mécaniques, organisé par des passionnés de belles cylindrées. Après avoir tenté des implantations du côté du Leclerc de Lux, sur le parking du Colisée ou du parking du Géant Casino à la Thalie, c'est finalement au sein d'une impasse de la zone industrielle SaôneOr, que les organisateurs ont souhaité s'implanter. 

Une occupation illégale de l'espace public

Du côté des autorités, le mot d'ordre a été clair ce vendredi soir. "Respectez les formes, faîtes ça en règle ! Pour le moment, c'est illégal" ont lancé à tour de rôle les officiers de la gendarmerie ainsi qu'Alain Gaudray, maire de Fragnes-La Loyère. Même si chacun s'est accordé à considérer la bonne volonté des organisateurs, les autorités ont exhorté les organisateurs à se mettre en conformité avec la législation. Une procédure qui passe par la création d'une association avec un dépôt des statuts en Préfecture, les demandes d'autorisation auprès des différentes autorités en terme d'occupation d'espace public et surtout la prise en considération des questions de sécurité.

Un événement mis en sommeil sans normalisation administrative

Le Colonel Dubois, s'est voulu très clair, "pas question de continuer sans répondre à un certain nombre d'exigences". Un message ferme mais tout aussi bienveillant. Conscient de l'intérêt pour de tels événements, les services de l'Etat n'ont pas pour autant fermer la porte à toute organisation "cadrée". 

Déjà 26 morts sur les routes de Saône et Loire

Derrière un tel rassemblement, l'inquiétude demeure autour de la problématique sécurité routière, avec le risque de constater ici ou là des déviances susceptibles d'engendrer des drames sur les routes. Plus qu'un message d'interdiction, le mot d'ordre du côté des gendarmes reste bien celui de la prudence.

Message entendu côté organisateurs

Il est à noter que l'événement auto-moto s'est déroulé systématiquement dans une chaleureuse ambiance sans qu'aucune gêne spécifique ne soit relevée, avec un soin particulier apporté à la propreté des lieux.  Une précision toujours utile à mentionner. Stéphane Gauthier, chef de file de l'organisation, a fait savoir aux autorités qu'il se plierait aux directives formulées par les gendarmes, et qu'il n'était pas question de venir se soustaire à la loi. L'événement qui réunissait ce soir une centaine de véhicules ne devrait plus se tenir avant les validations administratives. Reste aux organisateurs à désormais se mettre dans les clous si leur aventure veut perdurer.

En attendant ce vendredi soir, un dispositif particulier de la gendarmerie nationale a été déployé jusqu'à 4h du matin, afin de se prémunir de tout risque de débordement. 

Laurent Guillaumé