Chalon sur Saône

GREVE DU 18 OCTOBRE - C'est la hausse générale des salaires qui est au coeur des revendications

GREVE DU 18 OCTOBRE - C'est la hausse générale des salaires qui est au coeur des revendications
GREVE DU 18 OCTOBRE - C'est la hausse générale des salaires qui est au coeur des revendications
GREVE DU 18 OCTOBRE - C'est la hausse générale des salaires qui est au coeur des revendications
GREVE DU 18 OCTOBRE - C'est la hausse générale des salaires qui est au coeur des revendications

Tous ont appelé ce mardi pour cette nouvelle journée de mobilisation "à la convergence des luttes" avec en ligne de mire la revalorisation salariale globale et générale, bien au-delà du mouvement des pétroliers.

800 selon les forces de l'ordre, le millier selon les organisateurs, quoiqu'il en soit la nouvelle journée de mobilisation chalonnaise a connu un franc succès, doublant quasiment son nombre de participants en l'espace de quelques jours. Même si les pétroliers donnent le tempo en terme de résistance et de mobilisation face aux profits "considérés comme titanesques et immoraux", les qualifiant "de bénéfice de guerre", ce mardi il était question  "de s'en inspirer pour prendre exemple" ont lancé les organisations syndicales. 

La réquisition des grévistes était d'ailleurs au coeur des échanges, dénonçant l'atteinte à l'un des droits fondamentaux en France. Une situation qui n'a fait que attiser un peu plus le ressentiment à l'égard de la politique gouvernementale. 

La faute à qui ? 

Pas la peine de dire que dans le cortège, le responsable de la situation sociale du moment est à chercher du côté de chez Total et pas chez les pétroliers. "Le gouvernement et les médias font de l'intox comme d'habitude. Les salariés de la pétrochimie ne gagnent pas 5000 euros par mois et s'ils se sont mis en grève s'est pour imposer de nouvelles négociations salariales face à l'hyper-profit". 

La construction d'un rapport de force appelé par toutes les organisations syndicales

L'exemple des pétroliers est clairement dans toutes les têtes puisque pour une fois, le rapport patronat/salarié s'est inversé. "Notre rôle est d'organiser les convergences de lutte. C'est avec un mouvement interprofessionnel qu'on pourra aller vers l'augmentation générale  des salaires comme en 68" a lancé l'intersyndicale. 

Le dossier des retraites dans toutes les têtes

A l'aube du vote du budget à l'Assemblée Nationale et de la menace du passage en force par le 49.3, les organisations syndicales ont rappelé "que travailler plus longtemps n'est pas obligaoire. C'est un choix de société, une volonté libérale de ne pas financer un système de retraite qui pourrait être à l'équilobre si nous supprimions toutes les exonérations de cotisations sociales. Il faut revenir aux fondements de la Sécurité Sociale et mettre fin à la santé à deux vitesses".

L'indexation des salaires, pensions et retraites sur l'inflation est un sujet là aussi, qui est venu alimenter les revendications, considérant que le compte n'y est pas, et que la précarisation grandissante d'un grand nombre de concitoyens ne peut être un choix de société. 

Jusqu'aux élections syndicales de début décembre, il semble désormais évident que la mobilisation syndicale ne faiblira pas. Chacune des organisations cherchant à occuper le terrain, mobiliser les votes et recueillir le maximum des suffrages. Les prochaines semaines s'annoncent encore bien chargées ...

L.G