Chalon sur Saône

A Chalon, des locataires de l'OPAC, victimes d'insalubrités... Une situation proprement scandaleuse !

A Chalon, des locataires de l'OPAC, victimes d'insalubrités... Une situation proprement scandaleuse !
A Chalon, des locataires de l'OPAC, victimes d'insalubrités... Une situation proprement scandaleuse !
A Chalon, des locataires de l'OPAC, victimes d'insalubrités... Une situation proprement scandaleuse !
A Chalon, des locataires de l'OPAC, victimes d'insalubrités... Une situation proprement scandaleuse !

Eh oui, nous sommes bien à Chalon sur Saône, en 2022, avec des locataires qui payent en moyenne 500 euros de loyer mensuel... Sauf que les conditions sont loin d'être respectables. Le coup de gueule d'info-chalon.com.

Ils sont à la retraite, salariés, ils payent leurs loyers.... et la quarantaine de logements de cet immeuble situé au 11 de la rue Elsa Triolet, au Plateau Saint-Jean, vivent l'enfer depuis le mois de juin. Et ce ne sont pas les coups de fils, les courriers à répétition, les coups de gueule téléphoniques multiples qui font bouger les choses. Mairie de Chalon, OPAC et autres ont été informés des conditions déplorables dans lesquelles se retrouvent plonger ces locataires sans que finalement il se passe quelque chose.

C'est donc du côté de la presse locale, que les locataires ont décidé de s'adresser. Et du côté d'info-chalon.com, disons-le clairement, on a déjà vu des situations d'insalubrités de la part de bailleurs peu scrupuleux, mais là, le niveau est inédit. 

Les appartements les plus impactés par ces infiltrations de toiture sont situés au 10e étage et plus particulièrement sur le côté droit de l'immeuble. Sauf que désormais, c'est l'ensemble de l'immeuble qui se retrouve submergé par les infiltrations d'eau pluviale. Tous les locataires disposent d'images et de vidéos qui suffisent à pointer du doigt une situation qui ne fait que empirer. 

Des infiltrations qui se transforment en inondation

Du côté de l'OPAC, on annonce une nouvelle intervention à compter de ce mardi matin. Le hasard faisant bien les choses, l'OPAC, sollicitée par info-chalon.com, a mentionné l'intervention ce mardi matin, de l'entreprise en charge des travaux de toiture. Il n'en demeure pas moins que les locataires ont informé depuis le mois de juin, le bailleur social. Les infiltrations ont atteint un tel niveau qu'à plusieurs reprises l'ascenseur a été mis hors de service, compte tenu des risques électriques encourus. 

En septembre dernier, un nouvel épisode pluvieux avait soulevé de nouveau la colère des locataires. L'OPAC s'était retranché derrière "l'annonce d'un bâchage des colonnes de cheminées, en attendant le prochain épisoide pluvieux pour constater ou pas l'efficacité du dispositif" précise une locataire. 

En octobre dernier, les nouvelles infiltrations avaient été à l'origine de l'interruption de service de l'ascenseur. Une information a été faite par l'OPAC selon laquelle les "travaux avaient été effectués avec succès" ironise une autre locataire. 

Désormais quand il pleut, l'eau descend en ruisseau jusqu'au rez-de-chaussée. C'est dire l'ampleur de la réussite de l'intervention technique. Depuis, chaque épisode pluvieux est sujet à de nouvelles infiltrations sans que finalement une réponse technique ne soit apportée. 

Des infiltrations qui désormais posent la question sur l'ensemble de l'immeuble

Pour se rendre compte du niveau d'insalubrité, il suffit de parcourir l'appartement le plus impacté. C'est à un point que des champignons de la taille d'un pouce ont surgi sur le parquet de la locataire. Tous les sols sont gorgés d'eau... et notre locataire en question paye bien ses 500 euros de loyer sans sourciller. 

La décence du logement n'est pas au rendez-vous, et il faut le dire ostensiblement ! Certes, les travaux de toiture règleront peut-être (espérons-le dans les plus brefs délais) les infiltrations. Sauf qu'en attendant ? Info-chalon.com a posé la question d'une remise commerciale sur les loyers... un sujet qui n'a visiblement pas éveillé la moindre idée en haut lieu. 

L'OPAC se retranche derrière des travaux réalisés il y a 7 ans et dont l'étanchéité n'a pas été à la hauteur du résultat escompté. Reste que ce n'est pas aux locataires de payer l'incompétence des uns ou des autres. A un moment, il faut taper du poing sur la table ! A chacun d'assumer ses responsabilités ! 

Et la double peine, c'est l'absence de chauffage ! 

Et comme cela ne suffisait pas, les chauffages de l'immeuble sont réduits à pas grand chose. Dans les étages, les températures peinent à dépasser les 15 à 16°c, obligeant les locataires à enfiler les épaisseurs... et tout cela disons-le encore clairement sans aucun abattement de charges ni de loyer.  Eh oui, nous sommes bien à Chalon, en 2022... 

Laurent Guillaumé