Chalon sur Saône

Une trentaine de salariés du secteur social et médico- social à la Maison des Syndicats

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 23 Novembre 2022 à 06h00

Une trentaine de salariés  du secteur social et médico- social à la Maison des Syndicats

Mardi matin, c'est à l'appel de l'USD CGT Santé et Action Sociale 71 que des salariés du secteur social et médico-social se sont réunis à la Maison des Syndicats. Plus de détails avec Info Chalon.

Parmi les personnes présentes dans ce mouvement, figuraient des salariés des PEP 71, l'ADFAAH, l'AMEC, la Mutualité Française de Saône et Loire, des Papillons Blancs Bourgogne du Sud et la Sauvegarde 71. 

Au  regard de la fraîcheur ambiante, ils se sont retrouvés au local de l'Union Locale CGT de Chalon-sur-Saône pour partager un moment convivial et d'échanges sur des problématiques professionnelles. 

Pour ces oubliés du  Ségur, les organisations syndicales employeurs sont main dans la main avec le gouvernement. 

«Ce même gouvernement qui ne nous entend pas en dépit des sollicitations individuelles, des alertes et des mobilisations du secteur ces derniers mois dans la rue. Ils détruisent nos conditions de travail d'accompagnement et de vie de nos bénéficiaires. Il devient normal aujourd’hui de travailler en mode dégradé», nous explique Céline Cuenot, déléguée Syndicale Sauvegarde 71.

«On nous oppose des difficultés budgétaires avec des risques pour les associations, une augmentation des charges et du coût de la vie. Et pour les salariés, le coût de la vie il augmente pas? Non, ce n'est pas normal!  Les syndicats employeurs appellent à la mobilisation mais refusent lors des négociations annuelles l’extension des 183 euros à l’ensemble des professionnels. Seraient-ils schizophrènes?», poursuit-elle.

Soutenus par des collègues éducateurs qui eux ont bénéficié du Ségur et fatigués de répéter sans cesse les mêmes revendications sans jamais ni être entendus, écoutés ou considérés, ces oubliés du Ségur, services généraux, techniques et administratifs, exigent :

• des postes supplémentaires pour alléger la charge de travail et maintenir la bonne prise en charge des bénéficiaires accompagnés;
• des augmentations de salaires : 300 euros pour toutes et tous;
• une convention collective unique à haut seuil d'exigence, c'est-à-dire avec une revalorisation salariale, un CT maintenus, une progression de carrière, pas de grille de salaire sous le SMIC et un maintien des congés d'ancienneté;
• une revalorisation du point, valeur du point à 5 euros;
• une prime de la valeur ajoutée.

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati