Opinion

"L'ARS ou l’État dans l'Etat" dénonce le député de Saône et Loire, Rémy Rebeyrotte

"L'ARS ou l’État dans l'Etat" dénonce le député de Saône et Loire, Rémy Rebeyrotte

Il s'en prend de manière musclée à l'Agence Régionale de Santé

« La guerre ! C'est une chose trop sérieuse pour la confier aux militaires ! » plaisantait Georges Clémenceau. Sans plaisanter, j'aurais tendance à reprendre la formule : « La santé ! C'est une chose trop sérieuse pour la confier à l'Agence Régionale de Santé (ARS) ! » puisqu'on ne peut pas penser « santé » sans penser « proximité » et « aménagement du territoire ». 

Si la maternité d'Autun venait à fermer sans autre forme de procès, si le projet de la Croix-Rouge Française à Mardor, commune de Couches, ne redémarrait pas sous l'autorité de l'Agence puisque c'est elle qui a souhaité en 2015 reconvertir le site en SRR-Village-Répit-Famille, l’ARS Bourgogne Franche-Comté aurait fermé près de cent postes nets et supprimé autant d'emplois sur le Grand Autunois Morvan en moins d’une décennie.

Je proposerais donc, si c'est le cas, de débaptiser l'Agence pour l'appeler Agence Régionale de Déménagement de la Santé Des Territoires (ARDST), alors même qu'elle prétend avoir, dans son logotype, la « santé pour territoire ». 

Nous pourrions alors témoigner qu'il y aurait eu, à l’égard du Grand Autunois Morvan, une double tromperie. 

L'avenir proche nous dira si les acteurs du territoire ont été roulés, ou non, dans la farine.

 


 Rémy REBEYROTTE,

 Député de Saône-et-Loire.