Bourgogne

Plus de 315 000 licences dans un sport olympique en Bourgogne- Franche-Comté

 Plus de 315 000 licences dans un sport olympique en Bourgogne- Franche-Comté

En Bourgogne-Franche-Comté, 315 100 licences issues des 37 fédérations olympiques ont été délivrées en 2021. Deux tiers des licenciés sont des hommes, mais la proportion des femmes progresse légèrement.

Les sports les plus pratiqués sont le football, l’équitation et le tennis. Globalement, les effectifs baissent ces dernières années, en raison notamment de la crise sanitaire. La pratique des sports olympiques est un peu moins développée dans la région qu’au niveau de la France métropolitaine, tout particulièrement le tennis et le basket. Le football et l’équitation séduisent davantage. Ce sont les habitants du Jura qui ont la plus forte propension à adhérer à un club.

 Plus de 31 5 000 licences dans un sport olympique en Bourgogne- Franche-Comté

Depuis que Paris a été choisie comme ville hôte des Jeux d’été 2024, une semaine olympique et paralympique est organisée chaque année en France. En 2023, elle se déroule du 3 au 8 avril et a pour objectif de promouvoir la pratique sportive chez
les jeunes et de mobiliser la communauté éducative autour des valeurs de l’Olympisme. Par ailleurs, de nombreuses collectivités, dont une vingtaine dans la région, se sont positionnées pour devenir centres de préparation pour les délégations du monde entier.


En Bourgogne-Franche-Comté, 315 100 licences au sein des 37 fédérations
olympiques (Jeux d’été et Jeux d’hiver) ont été délivrées en 2021, soit près des deux tiers de l’ensemble des licences sportives. Les autres licences concernent des sports non olympiques (pétanque, cyclotourisme, etc.) et dans les fédérations multisports (Union nationale du sport scolaire, etc.). De plus, le sport sous licence ne représente qu’une partie de la pratique sportive. De nombreuses activités comme le jogging, la randonnée, le cyclisme s’exercent librement sans affiliation à une fédération. En 2020, près des deux tiers des Français de 15 ans ou plus ont pratiqué au moins une activité physique et sportive régulière au cours des douze derniers mois.

Avec 112 licences olympiques pour 1 000 habitants, la Bourgogne-Franche-Comté se classe au 10e rang des 13 régions métropolitaines. Elle se situe ainsi en dessous de la moyenne (119). Sa ruralité limite le choix et l’accès aux pratiques sous licence.

Les jeunes hommes habitant la région sont un peu moins licenciés qu’en France métropolitaine . Entre 2016 et 2021, le nombre de sportifs a davantage baissé dans la région (-14 %) qu’en moyenne (-12 %).

Le football reste le sport le plus populaire

Parmi les licenciés des différentes disciplines sportives olympiques, le football est de loin le sport le plus pratiqué, car il concerne plus d’un licencié sur quatre. La Bourgogne-Franche-Comté occupe la 5e place en France métropolitaine, avec 31 licences pour 1 000 habitants.

Le niveau d’adhésion au football dans la région est sensiblement supérieur à la moyenne, surtout parmi les hommes âgés de 20 à 29 ans. Le football s’accommode bien avec la dimension rurale de la région. Il est souvent le seul sport licencié présent dans les petites communes et la plupart d’entre elles disposent des infrastructures pour le pratiquer. La région compte 741 clubs et 2 530 terrains. Ces derniers rapportés à la population représentent un équipement 60 % plus élevé qu’au niveau métropolitain.

Avec 30 680 licenciés, l’équitation est le deuxième sport le plus pratiqué dans la région, ce qui la classe en 4e position des régions métropolitaines pour le nombre de licences rapporté à la population. Le territoire est particulièrement bien doté en équipements et clubs. Les centres équestres génèrent un niveau d’adhésion 17 % plus élevé que la moyenne métropolitaine. La propension à se licencier dans ce sport est même 30 % supérieure chez les 20 à 44 ans, tant pour les femmes que pour les hommes.

Malgré de nombreux terrains, le tennis est en retrait

Le tennis représente la troisième discipline la plus pratiquée. Cependant, son effectif pour 1 000 habitants est largement inférieur à la moyenne métropolitaine. La région se classe ainsi au dernier rang malgré un taux d’équipement élevé. Près de 360 clubs font vivre le tennis, soit 13 clubs pour
1 000 habitants, c'est plus qu’au niveau métropolitain (11). Elle dispose de près de 2 000 courts, soit 7 pour 10 000 habitants contre 6,1 en moyenne en France métropolitaine. Leur maillage est relativement dense dans la mesure où ils sont globalement accessibles à la population en moins de 15 minutes.
La région, pourtant située dans le quart nord-est relativement froid, est peu dotée de courts couverts et de clubs house. Ces équipements sont difficiles à financer et à entretenir pour de petites communes. Quels que soient l’âge ou le sexe, on se licencie 30 % de moins dans ce sport. Les aspirations de la population s’orientent vers d’autres jeux de raquettes, plus ludiques, comme le beach tennis ou encore le padel en pleine croissance.

Le sport olympique, d’abord l’affaire des jeunes

Tous sports olympiques confondus, plus de la moitié des licenciés ont moins de 20 ans. À l’opposé, 7 % des licenciés ont 60 ans ou plus. Avec un âge médian de 11 ans, la gymnastique et le judo sont les sports pratiqués par les plus jeunes. Ils offrent depuis plusieurs années des possibilités de pratique encadrée dès le plus jeune âge. Ils sont respectivement les 1er et 3e sports les plus prisés par les
filles de moins de 10 ans, le judo arrive en 2e position chez les jeunes garçons. Les parents et les jeunes sont naturellement influencés par les champions tels que Teddy Riner.

Entre 10 et 60 ans, l’équitation est le sport de prédilection pour les femmes alors que c’est le football chez les hommes.

Au-delà de 60 ans, le golf devient le sport le plus pratiqué quel que soit le sexe, devant le tir pour les hommes et la natation pour les femmes .

Deux fois plus d’hommes que de femmes licenciés dans un club

Les fédérations olympiques comptent 34 % de femmes licenciées en Bourgogne-Franche-Comté, une proportion quasi identique à la moyenne métropolitaine (33 %). Certaines fédérations, comme l’équitation, la gymnastique ou la danse, sont très féminisées. Plus de huit licences sur dix concernent des femmes.

La pandémie a freiné le développement des licences sportives. Cependant, le nombre de licences souscrites par des femmes a significativement moins baissé que celles contractées par des hommes, -9 % contre -14 % entre 2016 et 2021

Le sport féminin est encore peu médiatisé. Malgré un léger progrès, les sportives manquent de notoriété.
Le football et le rugby, pratiqués essentiellement par des hommes, figurent parmi les sports qui se féminisent le plus. S’ils ont perdu des licenciés en 5 ans, la part des femmes y augmente respectivement de 3,2 et 4,3 points dans la région. Dans ces sports, les athlètes féminines sont dorénavant un peu plus visibles sur les écrans avec, en particulier, les retransmissions de la Coupe du monde féminine de football en 2019 et le tournoi des six nations féminin.

Le Jura, département le plus sportif

Départements les plus peuplés de la région, la Côte-d’Or, le Doubs et la Saône- et-Loire sont naturellement ceux qui  comptent le plus de licenciés. Dans tous les départements de la région, le football reste le sport le plus pratiqué, et notamment dans le Doubs (37 licences pour 1 000 habitants).

Le Jura est le département de la région où la population est la plus licenciée dans les sports olympiques. Il compte 126 licences pour 1 000 habitants. Grâce à son relief et ses stations de sport d’hiver,
de nombreux sportifs s’adonnent au ski. Ce sport y est ainsi le 7e le plus pratiqué, avec un peu plus de 6 licenciés pour 1 000 habitants.

Le Doubs et la Côte-d’Or bénéficient d’une offre variée dans les agglomérations dijonnaise et bisontine. Dans le Doubs, le karaté et le badminton sont davantage pratiqués qu’ailleurs. Département montagneux, les habitants se licencient  également plus qu’ailleurs dans les sports de la montagne et de l’escalade. Même si la fédération n’arrive qu’en 18e position, elle concentre un tiers des licenciés de la région dans ces sports.

Le rugby en Saône-et-Loire,
le canoë-kayak dans la Nièvre, l’équitation en Haute-Saône

L’adhésion à un sport olympique est en dessous de la moyenne régionale dans le Territoire de Belfort où la gymnastique et le tennis de table attirent néanmoins plus qu’ailleurs.

En Saône-et-Loire, le rugby est le 4e sport le plus pratiqué en club, vraisemblablement grâce à son équipement en terrains et clubs et à un ancrage historique.

En Haute-Saône, la population est la plus licenciée de la région en équitation et en handball. Dans ces sports, c’est le département le plus doté en clubs relativement à sa population.

Grâce à ses lacs et ses rivières, la Nièvre se distingue dans la pratique du canoë- kayak et des sports de pagaie, 4e sport en termes de licences.

Avec seulement 100 licences pour 1 000 habitants, l’Yonne est le département où la population est la moins licenciée dans une fédération sportive olympique.

source INSEE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE