Culture

La Chambre Symphonique en concert ce samedi en la Cathédrale Saint-Vincent à Chalon

La Chambre Symphonique en concert ce samedi en la Cathédrale Saint-Vincent à Chalon

En ce début de saison estivale, La Chambre Symphonique vous propose un voyage musical à travers quatre œuvres incontournables :

La Suite extraite du Lac des Cygnes, musique du ballet composée en 1875-76 par Tchaïkovsky. A la différence de la manière dont seront composés plus tard La Belle au bois dormant et Casse-Noisette, Tchaïkovsky ne collaborera pas directement avec le chorégraphe Julius Reisinger alors en charge du ballet à l’époque. Ce dernier, dépassé par les ambitions symphoniques du compositeur ira arranger la partition selon ses envies, ce qui fera dire à Tchaïkovsky lors de la création du ballet qu’il s’agissait d’une « déconvenue humiliante ».

Musique symphonique à part entière, le Lac des Cygnes connaîtra ses heures de gloire une vingtaine d’années après sa création et connaîtra de multiples remaniements jusqu’en 1953.
Cliché typique du ballet du XIXe siècle, le livret du Lac des Cygnes nous laisse le choix de plusieurs fins possibles à l’issue des 2h30 de ballet. La suite du Lac des Cygnes n’a jamais été compilée par Tchaïkovsky lui-même bien que l’envie était présente, mais par les éditions Jurgenson après sa mort.

La Bacchanale de Saint-Saëns, est une danse extraite de l’opéra Samson et Dalila, bruyante et tumultueuse qui s’inspire des festivités religieuses des bacchanales célébrées dans l’Antiquité. Véritables orgies en l’honneur du dieu Bacchus, on y buvait sans mesure. Caractérisée par son thème aux couleurs orientales du fait de sa seconde augmentée, la Bacchanale nous embarque dans sa constante progression vers l’apothéose finale, lancée par l’ostinato puissant des timbales.

Une Nuit sur le Mont Chauve est un poème symphonique composé par Moussorgski durant l’été 1867. Qualifiée de « fantaisie pour orchestre » 5 ans après la mort du compositeur, c’est une musique que l’on retrouve également dans le film Fantasia de Walt Disney sorti en 1940 et dirigée par le chef Leopold Stokowski, au moment où se lève la tempête.

« Belle nuit, ô nuit d’amour » est le célèbre duo de la Barcarolle pour soprano et mezzo-soprano extrait de l’opéra fantastique Les Contes d’Hoffmann de Jules Barbier et Jacques Offenbach. Initialement intitulée Chant des Elfes et avec son balancement ternaire en 6/8, cette barcarolle nous berce tel Giulietta et Nicklausse sur leur gondole à Venise...

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