Givry

Plan local d'urbanisme, vélo et forêt, un conseil municipal axé sur le territoire givrotin

Plan local d'urbanisme, vélo et forêt, un conseil municipal axé sur le territoire givrotin

Dernier conseil municipal avant une longue pause estivale, le prochain sera le 31 août, toujours à 20h30 et Porte de l'Horloge. Info-Chalon rappelle que tout un chacun peut assister aux séances, le programme étant sur le site de la ville, rubrique « Délibérations ».

Après l'impressionnant orage de grêle qui est tombé sur Givry ce mardi peu après 18h30, le maire Sébastien Ragot a eu un premier mot pour les viticulteurs et a relayé les propos du président de l'Organisme de Défense et de Gestion Nicolas Ragot, pour qui ce fut un épisode climatique « mitigé mais qui ne doit pas se reproduire ». Le conseiller Éric Desvignes a abondé en ce sens en estimant les dégâts « pas trop importants ».

Le maire a poursuivi en contrebalançant cette semi-mauvaise nouvelle par l'annonce d'un don de 16 000 euros de la part des Musicaves ancienne génération à la vie associative de Givry, ainsi qu'une subvention de 400 000 euros de la région pour les travaux de l'école élémentaire Lucie-Aubrac.

Est ensuite intervenue Thuy-Duyen Duong, du conseil des jeunes, afin de présenter leur projet de jeu de piste. Celui-ci sera prêt pour la Fête de la Vigne début septembre et sera disponible à la mairie et à l'office de tourisme. « Permettant de découvrir Givry sous un autre jour », il fera faire aux enfants et à leur famille le tour de la ville et des lieux d'intérêt par le biais d'énigmes.

Dégrèvement de parcelles du côté de Mortières
Sous le secrétariat de Jean-Pierre Thuot (majorité), Baptiste Nugues a présenté le premier sujet de fond de la soirée avec la proposition de libérer du PLUi deux parcelles de 4284 m², situées à l'intersection de l'avenue de Mortières et des Varennes (voir AP 25 sur cadastre.data.gouv.fr). Celles-ci constituent une dent creuse et sont constructibles depuis 2018 mais avaient été réservées pour la création d'un bassin de rétention des eaux pluviales et l'élargissement de la voie communale.

Les propriétaires ont récemment mis en demeure la mairie d'acquérir ces emprises et souhaitaient en tirer 40 euros du m², soit un total de 171 360 euros. En l'absence de projet communal autre que celui d'attirer davantage de jeunes couples à des fins de dynamisme local (25 lots libérés pour du résidentiel), le conseil a voté unanimement pour dégréver ces parcelles. Quant à l'ouvrage de rétention, il fera l'objet d'un dossier de déclaration et sera réalisé aux frais de l'aménageur.

Schéma cyclable et subvention pour investissement forestier
En avril dernier, le Service d'Appui Technique aux Communes (SATEC) du Grand Chalon a validé une étude de schéma cyclable, en concertation avec le comité participatif représenté par Jean-Claude Dufourd et l'association Vélo-sur-Saône, et dont les objectifs visent sécurité, développement touristique et mobilités douces et éco-responsables.

Pour Éric Desvignes, la circulation rue de Dracy est rendue difficile à vélo lorsque deux voitures se croisent, ce à quoi le maire a répondu que les pistes étaient assez bien dimensionnées par rapport à la voirie. Hervé Bayle a alors renchéri sur la confusion pour les cyclistes qui se croisent sur la même voie, une infraction à la réglementation alors que le sens de circulation est clairement indiqué par des flèches au sol. La signalétique mise en place sera ainsi maintenue jusqu'à intégration des bonnes pratiques.

Dernier sujet sur le thème du territoire, une demande de subvention sera demandée à la région dans le cadre d'un projet de dépressage sur la parcelle forestière 58, d'une surface de 9,7 hectares. L'opération consiste à supprimer de façon sélective les jeunes arbres pour laisser de la place aux plus gros. La subvention sera plafonnée à 3 630 euros, sur un total de 9 070, soit 40%, le reste étant autofinancé. L'ONF a été désignée expert pour la conduite du projet.

Dans le reste de l'actualité municipale…
■ Face au potentiel besoin d'assistance et de conseil pour prendre des décisions correctement, les édiles ont désigné à l'unanimité le Centre de Gestion 71 comme référent déontologue. La première adjointe Magali Barraut a indiqué que le coût serait nul pour la commune, sans pouvoir néanmoins affirmer si l'intervenant parmi les cinq membres pouvait être librement choisi ou si tous apportaient leur service selon leurs disponibilités, sachant que le nombre d'intervenants dépendrait aussi de la complexité de la question soumise.

■ Côté emploi, Hervé Bayle (minorité) s'est interrogé sur la pertinence d'avoir cinq emplois à temps partiel dès septembre pour le centre périscolaire, le volume de travail (parfois quelques heures à peine) ne permettant pas de dégager un vrai salaire et d'en vivre. Magali Barraut a répondu qu'il n'était pas possible d'agréger les emplois car le gros des besoins se porte sur la tranche du midi et moins en garderie du matin et du soir.

■ Un point sur l'A-Te-Lier a été apporté par Sabrina Vailleau-Lanni, qui a relaté l'invitation du sous-préfet à une réunion sur l'emploi avec les acteurs locaux. « L'initiative givrotine fait écho » et devrait bientôt être présentée au maire d'une commune similaire. L'A-Te-Lier, lui, sera pleinement opérationnel en septembre.

■ Une dernière demande d'Hervé Bayle concernant les terrasses des restaurateurs, et en particulier rue de la République dont la voirie et les trottoirs sont exigus, « y a-t-il toujours obligation de laisser aux piétons un passage entre les tables ? ». La réponse est oui et il serait bon de le rappeler à ceux qui s'installent sur l'espace public… et de leur rétorquer qu'on ne sermonne pas une personne âgée, en fauteuil et malentendante, finalement obligée de passer sur la chaussée.