Une enquête ouverte après la découverte d'amiante sur l'ex site d'Amora à Dijon

François Rebsamen, maire de Dijon a saisi les services de l'Etat. Le projet immobilier dit du Quai Moutarde est reporté.

François REBSAMEN, maire de Dijon, président de Dijon métropole, a décidé d’engager tous les recours légaux de recherche en responsabilité après avoir pris connaissance de la présence de résidus de matériaux amiantés enfouis dans le site du projet immobilier dit Quai Moutarde, à Dijon, suite à des sondages de sols réalisés dans le courant de l’été par les promoteurs de l’opération immobilière à venir. 

 

Le Maire de Dijon a saisi les services de l’État compétents et a immédiatement demandé à la SPLAAD, actuel propriétaire du terrain, de procéder à des expertises pour connaître les causes de cette situation et la provenance de ces matériaux.

 

Sans attendre les conclusions de ces expertises, le Maire a demandé que soient effectuées sans délai des mesures de la qualité de l’air (mesures dites « d’empoussièrement ») afin de s’assurer de toute absence de pollution de l’air sur le terrain. « La sécurité des Dijonnaises et des Dijonnais m’importe avant toute chose », ajoute François REBSAMEN.

En effet, suite à des carottages effectués par les promoteurs, de l’amiante a été trouvé dans les remblais du site, sous forme de gravats jusqu’à 3 mètres de profondeur.

La présence d'amiante enfoui dans le sol ne présente pas en elle-même de risque sanitaire mais les poussières pourraient présenter un danger pour les personnes exposées, en particulier pour les salariés des entreprises qui seraient amenés à intervenir sur le site.

 

Les résultats de ces mesures réalisées par un organisme indépendant en fin de semaine dernière sont désormais connus : il n’a pas été retrouvé de fibres d’amiante dans l’air de la zone concernée.

 

Par ailleurs, le Maire a demandé à la SPLAAD d’engager dans les plus brefs délais des travaux visant à sécuriser le terrain, dont il convient de rappeler que l’accès est d’ores et déjà interdit au public (panneaux de signalisation « Propriété privée – chantier interdit au public », barriérage). Ces travaux, qui consistent à recouvrir intégralement le sol d’un film géotextile de protection, lui-même recouvert de 20 cm de terre végétale, débuteront la semaine prochaine pour une durée de trois semaines.

 

De fait et à court terme, le démarrage du projet d’aménagement piloté par la SPLAAD est donc bien entendu différé.