Culture

Dancing People Don't Die 2023 : Interview avec IŠHTAR

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 06 Octobre 2023 à 09h00

Dancing People Don't Die 2023 : Interview avec IŠHTAR

Après Sobeikh, c'est le Chalonnais IŠHTAR de mettre l'ambiance jeudi soir au Hola Bar à l'occasion du warm up du festival Dancing People Don't Die. Plus de détails avec Info Chalon.

Né à Chalon-sur-Saône, IŠHTAR fait un peu figure de régional de l'étape pour le warm up du festival Dancing  People Don't Die au Hola Bar. Il partage l'affiche avec Sobeikh.

À la base, puisqu'il faut bien un début à tout, IŠHTAR est un projet live de techno minimale expérimentale. En associant les contrastes, en provoquant même leur inversion, ce DJ souhaite rompre les interdits, en traversant les frontières poreuses de nos conceptions musicales, sociétales et émotionnelles. 

Interview 

Salut IŠHTAR ! Bon, nous n'allons pas passer par quatre chemins : comment t'es-tu lancé dans la musique électro ?
À la base, je côtoyais des artistes et des musiciens de différents styles, de l'afro-beat au rock en passant par le hip hop. Puis un jour, un pote d'enfance m'a conseillé de me lancer dans l'électro acoustique.

Et la sauce a pris ?
Ouais carrément ! Par contre, j'ai mis longtemps pour avoir les clés de lecture mais maintenant je travaille les musiques contemporaines avec Ici, L'onde, à Dijon.

Ok. Tu peux nous expliquer ton pseudo IŠHTAR ? 
Féru de mythologies, j'ai pris le nom d'une puissante déesse vénérée chez les Sumériens et de nombreux empires mésopotamiens, Ishtar,  auquel j'ai rajouté un hatchek* et en gardant le h. Ce nom correspond bien à la relation que j'ai avec la musique.

Tu as un EP ?
Bah disons qu'à l'issue de ce warm up, je vais retourner en studio pour travailler sur mon premier EP.

Super ! Tu nous tiendras au courant. Sinon, niveau actus, tu as des dates ?
Ouais, je vais jouer avec un trio d'improvisations accoustiques le samedi 2 décembre à l'Espace des Artsn dans le cadre d'un festival.

Musique aux sonorités analogiques fragmentaires, intégrant le bruit comme instrument, IŠHTAR joue avec le hasard du jeu en temps réel sur des rythmes hypnotiques, à la limite de la frénésie, à l'instar de cette apocalypse douce que traverse notre époque.

* Signe diacritique appelé également caron ou antiflexe pour rendre le son «ch».

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati