Agglomération chalonnaise

Le nouveau Loto de la biodiversité « MISSION NATURE »

Le nouveau Loto de la biodiversité « MISSION NATURE »

Dès lundi 23 octobre sort un nouveau jeu à gratter pour soutenir financièrement des projets environnementaux.

Plantes, animaux, champignons, bactéries… La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète.

Après le loto du patrimoine, le gouvernement lance, avec la Française des jeux (FDJ) et l’Office français de la Biodiversité (OFB) le loto de la biodiversité, disponible chez tous les buralistes. L’objectif est de récolter 6 millions d’euros en faveur de préservation de la biodiversité.

Une partie du prix de chaque billet sera reversée à l’Office de la biodiversité, pour subventionner vingt sites sélectionnés parmi 60 candidats, dont la LPO.

Double objectif

L’objectif premier de « Mission Nature » est de subventionner des projets de préservation de la biodiversité. Outre le fait de récolter des fonds, le but de ce loto est aussi de « sensibiliser le plus grand nombre à l’enjeu de la préservation de la biodiversité », a insisté Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité.

Traduction en chiffres : reverser 6 millions d’euros à l’Office français de la biodiversité en vendant 14 millions de tickets.

Le principe

Le principe est assez simple et ressemble à celui du Loto du patrimoine : les joueurs pourront acheter un ticket à gratter dans tous les points de vente de la FDJ, au prix de 3 euros, pour tenter de gagner jusqu’à 30 000 euros. Sur chaque billet vendu, 43 centimes seront reversés par l’État à l’Office de la biodiversité. 

Chaque ticket à gratter aura un QR code pour permettre aux joueurs d’en savoir plus sur les projets subventionnés.

© FDJ

Parmi les projets soutenus

C’est donc l’Office de la biodiversité qui redistribuera le montant total entre vingt sites sélectionnés parmi 60 demandes. Les projets lauréats visent la restauration du vivant de patrimoine naturel : protection d’espèces menacées ou restauration de zones quasi détruites.

Parmi les projets lauréats, citons WWF et la LPO (Ligue de protection des oiseaux) dont voici le projet :

« Le projet proposé par la LPO vise à pérenniser le retour dans les massifs montagneux français du plus grand rapace d’Europe : le Gypaète barbu, lit-on sur le site de l’association.

Ce rapace nécrophage, surnommé le « casseur d’os », avait quasiment disparu de l’hexagone en raison de persécutions liées à sa mauvaise réputation […] Aujourd’hui, moins d’une centaine de couples reproducteurs [sont] établis sur le territoire français, l’espèce demeure extrêmement fragile [en raison du] braconnage, les lignes électriques, les éoliennes et l’essor du tourisme en haute montagne. »

Nathalie DUNAND

Pour aller + loin
LPO-le-gypaete-barbu