Politique

Inflation : un rassemblement du PCF ce samedi devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 21 Novembre 2023 à 07h00

Inflation : un rassemblement du PCF ce samedi devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône

La Fédération du Parti Communiste Français du Grand Chalon appelait à un rassemblement devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône samedi après-midi pour exiger que le gouvernement agisse d'urgence pour le pouvoir d'achat des ménages. Plus de détails avec Info Chalon.

Les militants du Parti Communiste Français (PCF) passent à l'action. Ce samedi 18 novembre 2023, la Fédération du Parti Communiste Français du Grand Chalon a appelé à un rassemblement devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône, à 15 heures. L'objectif est d'exiger du gouvernement qu'il prenne des mesures d'urgence pour le pouvoir d'achat des ménages.

Une trentaine de militants et sympathisants communistes ont répondu présent à cet appel. 

Un pouvoir d'achat durement affecté par l'inflation et des salaires et pensions qui stagnent.

Leur principale revendication : l'indexation des salaires et pensions sur l'inflation comme en Belgique et «comme elle existait avant 1983 en France, avant le tournant de la rigueur imposé par le gouvernement socialiste et le départ des ministres communistes en désaccord», nous rappelle Jean-Michel De Almeida, le co-secrétaire de la Fédération du Parti Communiste Français du Grand Chalon.

Venus des quatre coins du département, les militants et sympathisants communistes ont échangé avec les passants sur les difficultés à faire face financièrement à cette situation, surtout avec la venue de l'hiver et des factures d'énergie qui vont exploser. La diffusion d'un tract expliquant les propositions du PCF et une pétition complétaient ces échanges.

«Au delà de la simple indexation, il s'agissait aussi de rappeler que l'inflation gonfle les bénéfices des actionnaires des grandes entreprises et qu'en retour une augmentation des salaires et des pensions imposés par le gouvernement ne serait qu'une une mesure de justice et de paix sociale», précise le co-secrétaire.

 


Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati