Opinion
"une ministre qui ne fait pas le choix de l’Ecole publique !"
Publié le 16 Janvier 2024 à 17h52

Communiqué : une ministre qui ne fait pas le choix de l’Ecole publique !
Le premier jour en exercice d’Amélie Oudéa-Castera a été marqué par son attaque frontale contre l’école publique et laïque. Sous le feu des questions après les révélations de Mediapart sur la scolarisation de ses enfants à « Stanislas », établissement privé confessionnel à Paris, la ministre s’est lancée dans un vibrant hommage… à l’école confessionnelle privée ! Dans une tirade lunaire, elle a directement critiqué l’École publique pour les heures non remplacées, et implicitement fait du service public d’Éducation un lieu où les enfants sont malheureux, n’ont pas d’amis, ne sont pas épanouis et n’apprennent pas de savoirs exigeants.
Une ministre de l’Éducation nationale qui chante les louanges de l'école privée : c'est insupportable !
Ces propos sont d’une très grande violence pour les enseignantes et les enseignants qui s’épuisent, par conscience professionnelle, à faire vivre l’École publique au quotidien, malgré des moyens très insuffisants.
Ce que ne dit pas madame Oudéa-Castera c’est que les choix budgétaires engagés de longue date et renforcés depuis 2017 par le Président Macron ont mis à mal notre système éducatif et dégradé les conditions d’enseignement et d’apprentissage des élèves. Pour assurer les remplacements des enseignants, il faut des moyens en personnels. Ce n’est pas en supprimant des milliers de postes d’enseignants (dans l’Académie de Bourgogne, 98 postes supprimés à la rentrée scolaire prochaine dans le premier degré et 60 postes supprimés dans le second degré), ni en bricolant un « Pacte » que le ministère parviendra à mettre en place un dispositif de remplacement efficace.
Par ailleurs, la justification du choix de « Stanislas » comme étant une simple « école de quartier » n’est pas entendable. Ce n’est pas la proximité géographique qui est recherchée par le choix de « Stanislas » mais bien l’entre-soi des classes sociales aisées. Ce dangereux séparatisme scolaire a été soutenu notamment par Jean-Michel Blanquer et Emmanuel Macron, qui ont fait de larges cadeaux à l’enseignement privé. La FSU-SNUipp71 rappelle la force du projet scolaire de l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacune et chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience.
Les enseignant·es en grève le 1er février !
La FSU-SNUipp71 exige le retour d’un ministère exclusivement dédié à l’éducation nationale, la rupture avec les politiques éducatives publiques qui dégradent le service public d’éducation depuis trop d’années.
Nous ne sommes pas dupes. Discréditer l’école publique et les enseignant·es n’est pas une « bourde » de communication de la Ministre, mais bien une attaque de plus destinée à stigmatiser la profession. De ce gouvernement, nous demandons des excuses publiques. Quant à l’actuelle ministre Amélie Oudéa-Castera, celle qui représente l’antithèse de l’esprit du service public d’éducation, nous l’invitons à retourner à l’organisation des jeux olympiques, et en exigeons l’immédiate démission de l’éducation nationale.
Enfin, la FSU-SNUipp71 exige des actes pour répondre à toutes les préoccupations de la profession : salaires insuffisants, conditions de travail dégradées, inclusion des élèves en situation de handicap sans moyens, attractivité du métier. La FSU-SNUipp71 appelle les collègues à exprimer leur colère face aux politiques de l’école du tri social, mais aussi leur détermination à obtenir des moyens pour l’école publique en étant massivement dans la rue et dans la grève le 1er février !



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