L’humoriste D’jal s'est frisé les moustaches à Chalon
Par Michel POIRIAULT
Publié le 07 Mars 2024 à 15h43

« En pleine conscience », c’est le dernier spectacle en date de D’jal, lequel en a rendu compte ce mercredi 6 mars à Chalon-sur-Saône, à l’intérieur d’une salle Marcel-Sembat quasi pleine à craquer, volontaire et enthousiaste.
Un long rayon d’action conjugué à un sacré répondant
On ne l’avait pas revu en ces lieux depuis le mardi 13 octobre 2020, à la faveur de son seul en scène « A cœur ouvert ». L’ex-pensionnaire du Jamel Comedy Club, également acteur et scénariste en d’autres circonstances, a donc cette fois priorisé d’autres angles d’attaque et brassé force éléments de langage bien à lui, à l’invitation encore d’ »A Chalon Spectacles ». La casquette vissée à l’envers sur le crâne, le volubile quadragénaire ne se départit jamais de son humour primesautier. Son sens de l’improvisation se révèle très aigu, répondant du tac au tac à celles et ceux à qui il a transmis le bâton de parole. Le partage est alors un moteur puissant, et le résultat entraîne les uns et les autres sur des chemins, au départ insoupçonnables, à perte de vue.
Apôtre de la théâtralisation, nullement avare de mimiques pour appuyer ses dires, D’jal pouffe de rire presque en permanence, donnant le bon tempo à qui veut bien l’entendre ainsi. Il balaie l’actualité : l’inflation, l’Ukraine, la téléconsultation, les JO de Paris, est revenu sur le covid, taquine gentiment les nationalités, les religions, les gitans, etc. Il s’aventure parfois dans la sphère pipi-caca, ce qui ne s’assimile pas à son plus respectable acte de bravoure, mais qu’importe après tout, le public a signé des deux mains pour être tordu de rire sans filtre, quelle que soit la nature des faits saillants.
Rien ne stoppe le rouleau compresseur du déridement des zygomatiques, la tchatche de l’amuseur ne connaissant pas de répit. Preuve tangible s’il en est, la capacité auto-épuratoire des zélés observateurs, fermement décidés à ne pas prendre au pied de la lettre les piques du boute-en-train patenté. Comme lorsqu’il caricature quelque peu acidement la joie de vivre particulièrement contenue, et le mot est faible, des Chalonnais(es)…
Michel Poiriault



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