Châtenoy le Royal

Le 8 mai 1945, dans un élan collectif, chacun pleure les morts et salue ceux qui ont combattu. 79 ans après, réunis devant nos monuments aux morts, nous leur rendons un même hommage.

Le 8 mai 1945, dans un élan collectif, chacun pleure les morts et salue ceux qui ont combattu. 79 ans après, réunis devant nos monuments aux morts, nous leur rendons un même hommage.

Victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie et fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945 s’est inscrit comme une date importante que la ville de Châtenoy le Royal commémore chaque année.

Vincent Bergeret, maire de la commune, avait invité la population à se souvenir des terribles évènements qui ont marqué à jamais notre pays.

 

Ce mercredi 8 mai, on commémorait en France la victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. Le 8 mai 1945 fut marqué par la capitulation de l'armée allemande. Partout en France, ce jour sert à célébrer la victoire, mais aussi à honorer les morts de la guerre. 70 millions de personnes ont péri dans le conflit. 

 

C'est au départ de la place de l’église, que les personnes présentes pour commémorer ce 8 mai, conduites par les porte-drapeaux et Vincent Bergeret, maire de Châtenoy le Royal, se sont rendues au monument aux morts de la rue du Bourg.

 

La cérémonie a débuté par le dépôt de gerbes par le maire Vincent Bergeret accompagné de madame le sénateur Marie Mercier, de Fernand Périsse de la FNACA et d’une jeune enfant des écoles. Un moment de recueillement devant le monument le temps de la sonnerie aux morts jouée par les musiciens de l’harmonie la Banda Desperados et de la minute de silence.

 

Des enfants de l’école Rostand et du collège ont rejoint les autorités de la ville pour l’appel aux Morts - lecture des noms des soldats morts pour la France par les enfants.

 

Ensuite les jeunes de la chorale du collège Aragon se sont regroupés avec leur professeur de musique Anne-Sophie Berthod pour interpréter le Chant des Partisans, chant composé en 1941 par Anna Marly, ancienne émigrée russe. Ce chant évoque le combat de la population civile contre l'armée allemande. C’est le symbole de la Résistance.

 

Le message de l’UFAC a été lu par les élèves de l’école primaire Rostand. Le message reprend les évènements dès l’aube du 6 juin 1944 jusqu’à la reddition de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945. Extrait du message : « Les hommes et les femmes des Forces Françaises de l’Intérieur contribueront également à la réussite du débarquement et à la libération de la France en harcelant l’armée allemande, ce qui aura comme effet de ralentir l’arrivée de leurs renforts.
La France sera présente lors du débarquement de Provence le 15 août 1944. La 1ère armée française du Général de Lattre débarque sur les côtes varoises aux côtés des troupes américaines. Elle est principalement composée de soldats issus de l’Empire colonial français. Elle libèrera Toulon et Marseille avant de connaitre les combats difficiles des Vosges et d’Alsace.
En janvier 1945, la France est totalement libérée puis, le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitule sans condition.
En ce 8 mai 2024, rendons hommage à tous les morts de ce conflit qui aura duré 5 ans et fait 13 millions de victimes civiles et militaires. Ne les oublions pas, n’oublions pas non plus le Prix de la Liberté. ».

 

Après la lecture faite par les enfants, Monsieur le maire a pris la parole et fait la lecture du message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées : « Il y a 79 ans, à Berlin, la France surmontait « l’étrange défaite » de mai 1940 et l’esprit de collaboration. Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait, le fracas des armes se taisait en Europe.
Ce jour-là, il faisait chaud sur la France comme dans le cœur des Français lorsqu’ils ont appris la nouvelle : « La guerre est gagnée ! Voici la Victoire ! ». Ces quelques mots, prononcés par la voix du Général de Gaulle, qui depuis le 18 juin 1940 avait poursuivi le combat, ont résonné dans le pays, et bien au-delà… 
…De la guerre, du 8 mai 1945, nous avons conservé une mémoire. Celle-ci s’est nourrie de l’histoire des combats de la France Libre et de la Résistance comme de celle de la déportation et de la collaboration. Cette mémoire est notre héritage autant qu’une leçon.
Depuis 79 ans, nous ne l’avons pas oubliée. Pour toujours, elle nous anime. »

Un discours qui rappelle bien la détermination d’hommes et de femmes à survivre et se battre pour regagner leur liberté dans toutes les régions de France.

 

Marie Mercier, sénateur, a pris la parole et elle a rappelé quelques faits tristement évocateurs des horreurs de cette guerre dans sa région la Normandie et plus particulièrement Saint Lô qui porte le douloureux surnom de « capitale des ruines ».

 

L’harmonie La Banda Desperados, toujours présente lors des cérémonies officielles sur la ville, a interprété les sonnerie, l’hymne national et deux morceaux de musique, un à l’arrivée du cortège et l’autre à la fin de la cérémonie.

Les enfants de l’école Rostand, madame le sénateur Marie Mercier, monsieur le maire Vincent Bergeret, le président du Comité local de la FNACA Jean-Marie Moutier ont salué les porte-drapeaux et le représentant de la gendarmerie nationale pour clore cette cérémonie du 8 mai.

C.Cléaux